Histoire

En France, peu de théâtres sont dépositaires d’un patrimoine architectural et artistique aussi riche que celui du TNP. Cette histoire se combine aujourd’hui à un outil à la pointe technologique, habité par un personnel qualifié, regroupant tous les corps de métier du spectacle vivant.

  • Le TNP en bref

    Fondé le 11 novembre 1920 à Paris, le Théâtre National Populaire est d’abord dirigé par Firmin Gémier. Son engagement pour un théâtre populaire ne démérite pas, malgré le soutien timide de l’État.

    De 1951 à 1963, Jean Vilar est à la tête du TNP. Par sa rigueur intellectuelle et son insatiable curiosité artistique, il travaille à un théâtre de service public, accueillant et vivant. Sa conception du théâtre, loin de s’arrêter à l’exercice de la scène, est fondatrice d’un nouveau rapport au spectacle.

    En 1963, Georges Wilson lui succède. Muni d’un sens loyal de l’équipe et d’un goût pour les écritures novatrices, il dote le TNP d’une seconde salle et met en place une politique d’invitation aux jeunes créateurs.

    En 1972, le nom et l’emblème du TNP sont transférés à Villeurbanne. La direction en est confiée à Roger Planchon qui la partage avec Robert Gilbert. Ils s’associent à Patrice Chéreau de 1972 à 1981, puis à Georges Lavaudant de 1986 à 1996. Le TNP se hisse parmi les scènes les plus importantes d’Europe.

    En 2002, Christian Schiaretti réaffirme la mission de service public du TNP. Il met en place une troupe d’acteurs permanents et revendique un théâtre des idées faisant route commune avec la poésie. Le 11 novembre 2011, après d’importants travaux, le TNP est doté de trois salles de spectacle et de trois salles de répétition.

    Depuis janvier 2020, Jean Bellorini dirige le TNP. Entouré de sa troupe et d’une constellation d’artistes associés, il œuvre pour un théâtre de création placé sous le signe de la transmission et de l’éducation, un théâtre poétique profondément ancré dans son territoire. Ce TNP donne la part belle aux liens intimes qui unissent le théâtre et la musique. Il renoue avec le réseau des scènes européennes et internationales, met en scène des interprètes italiens, afghans, chinois et invite des spectacles étrangers.

  • Le TNP, centre dramatique national

    Au sortir de la Seconde Guerre mondiale, la mise en place d’une politique théâtrale accompagne la reconstruction du pays. En 1946 et 1947, avec la fondation des centres dramatiques nationaux (CDN) de Colmar et de Saint-Étienne, l’aventure de la décentralisation est lancée. Le Théâtre National Populaire reçoit en 1963 le label de centre dramatique national et, en 1972, ce symbole de la décentralisation culturelle est transféré de Paris (Palais de Chaillot) à Villeurbanne.

    Il existe aujourd’hui 38 CDN où se rencontrent et s’articulent toutes les dimensions du théâtre : la recherche, l’écriture, la création, la diffusion, la formation. Ils sont dirigés par des artistes, afin qu’une ligne artistique singulière soit affiliée au projet du théâtre. La liste de ceux qui ont dirigé le TNP force le respect : Firmin Gémier, Jean Vilar, Georges Wilson, Roger Planchon, Patrice Chéreau, Georges Lavaudant et Christian Schiaretti. Tous ont participé à l’édification et au développement d’un théâtre de création en portant une attention aiguë à tous les publics.

    Parmi ses différentes missions, Jean Bellorini, à la tête du TNP depuis 2020, porte une attention particulière à la question essentielle de la création. Le TNP, comme maison de création, prend plusieurs visages : la présence, à proximité immédiate du théâtre, de deux ateliers de décors et de costumes ; une volonté de faire vivre les spectacles créés au TNP, par l’organisation de tournées ; un soutien à la création dans les murs, avec l’accueil des compagnies en amont des premières représentations ; un dispositif de compagnonnage pour soutenir l’émergence artistique et toutes les promesses qu’elle porte.

    Le TNP fait partie des 38 CDN en France.
    asso-acdn.fr

  • Visite du TNP en vidéo

  • Les espaces du TNP

    Le Grand Théâtre

    • Salle Roger-Planchon : 663 places assises

    Avec ses fauteuils rouges, ses gradins en forme de conque, ses boiseries et son sol moquetté, elle offre des conditions de visibilité et de confort optimales. Elle est le cadre idéal pour des conférences ou assemblées générales… Les foyers qui l’entourent peuvent accueillir la totalité de vos invités.

    • Salle Jean-Vilar : 107 personnes assises

    Cette salle en étage, traversée par la lumière, peut aisément devenir grâce à des panneaux amovibles, un espace clos aux proportions harmonieuses. La salle est idéale pour des événements en jauge réduite.

    • Salle Georges-Wilson : 20 à 50 personnes

    Constituée de trois murs de fenêtres, cette salle est baignée de lumière et constitue un lieu idéal pour vos rencontres, réunions ou conférences en petit comité.

    • Salon Firmin-Gémier : 150 personnes debout

    Ce salon attenant aux salles Vilar et Planchon, permet de recevoir vos invités dans une atmosphère intimiste et d’organiser vos cocktails privatifs à l’entracte. Bénéficiant d’une grande terrasse face à l’Hôtel de Ville, le salon vous offre un cadre exceptionnel.

    • Brasserie : 90 personnes assises / 300 personnes debout

    Le restaurant du TNP se situe dans le hall du théâtre, juste derrière l’entrée principale. Cette salle spacieuse et chaleureuse, aux tonalités Art déco, pourra accueillir vos petits-déjeuners, déjeuners, cocktails ou dîners.

    • Hall du théâtre : 300 personnes debout

    Le Petit Théâtre

    • Salle Jean-Bouise : 238 personnes assises

    Cette salle rectangulaire, située en sous-sol et dotée de gradins démontables et modulables pourra accueillir vos conférences de presse, rencontres, plénières. Équipée d’un grill lumière couvrant l’ensemble de la surface, elle permet de répondre à de nombreuses exigences techniques.

    • Salle Laurent-Terzieff : 80 personnes assises

    Salle en étage, plus intimiste et souvent utilisée pour les répétitions, elle pourra accueillir vos réunions ou séminaires en comité restreint.

    • Salle Maria-Casarès : 20 à 50 personnes assises

    Cette salle a les mêmes caractéristiques que la salle Terzieff, mais avec des proportions plus réduites.

  • Les ateliers du TNP

    Les ateliers de décors

    Depuis 1972, le TNP est doté d’ateliers de construction de décors. 3000 m² sont dédiés à la construction des décors des créations du TNP, de compagnies ou d’institutions extérieures. Les ateliers se trouvaient d’abord à Corbas puis à Vaulx-en-Velin, avant d’être installés définitivement à Villeurbanne, au Pôle Pixel, où ils collaborent notamment avec le Studio 24.

    Cette saison 2024-2025, les ateliers de décors travaillent sur les créations :

    • Cornucopia – D’autres mondes possibles (épisode2), de Joris Mathieu et Nicolas Boudier ;
    • Histoire d’un Cid, variation autour de la pièce de Pierre Corneille, mise en scène Jean Bellorini ;
    • Le Château des Carpathes, de Jules Verne, mise en scène Émilie Capliez ;
    • Anatomie d’un suicide, d’Alice Birch, mise en scène Christophe Rauck ;
    • La Troupe éphémère, mise en scène Jean Bellorini ;
    • Manières d’être vivant, d’après l’essai de Baptiste Morizot, mise en scène Clara Hédouin ;
    • Amadoca, de Sofia Andrukhovych mise en scène Jules Audry ;
    • Martin Eden, de Jack London mise en scène Mélodie-Amy Wallet

    Les ateliers de costumes

    L’atelier de costumes de 150 m² a vu le jour il y a environ vingt ans. Constitué d’un espace d’atelier et d’une teinturerie, il répond aux besoins de réalisation pour les créations et coproductions. Un stock de costumes de plus de 10000 pièces est disponible pour des prêts aux compagnies, associations et institutions.

    Cette saison 2024-2025, l’atelier de costumes travaille sur les créations :

    • Cornucopia – D’autres mondes possibles (épisode2), de Joris Mathieu et Nicolas Boudier ;
    • Histoire d’un Cid, variation autour de la pièce de Pierre Corneille, mise en scène Jean Bellorini ;
    • Pratique de la ceinture, Ô ventre, de Vanessa Amaral ;
    • La Troupe éphémère, mise en scène Jean Bellorini ;
    • Manières d’être vivant, d’après l’essai de Baptiste Morizot, mise en scène Clara Hédouin ;
    • Amadoca, de Sofia Andrukhovych, mise en scène Jules Audry ;
    • Martin Eden, de Jack London, mise en scène Mélodie-Amy Wallet