Théâtre d’art, théâtre populaire en Europe

Georges Banu, essayiste, critique et historien du théâtre

Professeur émérite à l’Université Sorbonne Nouvelle – Paris 3, Georges Banu est l’auteur de nombreux essais consacrés aux metteurs en scène de la seconde moitié du XXème siècle comme Ariane Mnouchkine, Giorgio Strehler, Peter Brook, Peter Stein ou encore Antoine Vitez. Il dirige la série « Le Temps du théâtre » aux éditions Actes Sud, et la revue Alternatives théâtrales, avec Bernard Debroux.

Il a publié de nombreux articles et livres dont Bertolt Brecht ou le petit contre le grand (Aubier, 1981), L’Acteur qui ne revient pas (Aubier, 1986, Folio 1993), Les Cités du Théâtre d’Art. De Stanislavski à Strehler (Editions Théâtrales, 2000), Yannis Kokkos. Le Scénographe et le Héron (Actes Sud, 2004), Peter Brook Vers un théâtre premier (Points Essais, 2005), Shakespeare, le Monde est une scène. Métaphores et pratiques théâtrales (Gallimard, 2009).

Bernard Faivre d’Arcier, ancien directeur du Festival d’Avignon

Diplômé de l’école de commerce HEC et de Sciences Po Paris, il choisit à sa sortie de de l’Ecole Nationale d’Administration le Ministère de la Culture.

Il est ensuite directeur du Festival d’Avignon de 1980 à 1984 et de 1993 à 2003. Conseiller culturel du premier ministre Laurent Fabius (1984-1985), il crée en 1986 et préside la Sept, pôle français de la chaîne Arte. De 1989 à 1992, il est le directeur du Théâtre et des spectacles du Ministère de la Culture. Et de 1993 à 1998 il est directeur du Centre National du Théâtre.

Il est aujourd’hui membre du Conseil d’administration du Théâtre de la Ville de Paris et du Comité d’histoire du ministère de la Culture et de la Communication. Il préside les Biennales de Lyon et est collaborateur à la programmation du festival « Automne en Normandie ».

« Richard II » de William Shakespeare, mise en scène Claus Peymann

Du 25 au 29 avril, salle Roger Planchon

La tragédie nous entraîne dans les péripéties d’un roi dit faible. Deux âmes habitent sa poitrine : l’individu et l’homme politique. Après avoir prêté allégeance aux propos de son cousin Bolingbroke, qui lui demandait d’abdiquer, Richard retourne la situation et, à la surprise générale, bannit ce dernier. Au nom d’un honneur bafoué, Bolingbroke fomente une révolution…

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• Site web de l’Université Lyon 2