Projet audacieux ! Détestable pensée ! *
- Événement
Du au
Grand théâtre, salle Roger-Planchon
2h00 environ
- Adapté aux scolaires
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À propos
Premiers pas
Que se passe-t-il donc quand le jeune artiste quitte le cocon de son école et s’embarque sur la frêle barque de son métier ? Que lui propose-t-on pour à la fois conclure et initier sa jeune aventure ? Quel sera son point final et augural ? Devinons un peu : un projet ! Un projet nouveau bien sûr, un projet, si possible à l’écoute, et portant son geste propre, un poil d’insolence dans une tentative de cohérence. Alors pensez quand il s’agit de deux écoles, de deux disciplines (le mot était si joli dans sa polysémie) réunies dans un même projet ! Le mot et la note se regardant, étonnés. Confusion des sens, confusion des avenirs, enthousiasme des présents, discussions sans fin, mesures des limites de chacun. L’objet du « projet » sera d’observer la genèse d’un « projet », d’en suivre la réalisation sans en connaître l’avènement, les vanités perdues comme les ardeurs insoupçonnées, accompagner selon son calendrier la définition et la mise en œuvre d’un projet, des premières paroles aux dernières notes, comme un intrus dans la coulisse, aux vents du monde qui dehors bat. Épier. Avec tendresse évidemment. C. S.
* titre emprunté à un vers de Jean Racine, Phèdre, acte IV, scène I.
Photo : Johannes Plenio (DR)
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Biographies
L’ENSATT
L’École Nationale Supérieure des Arts et Technique du Théâtre (ENSATT), plus connue à Paris sous le nom de « École de la rue Blanche », s’est installée en 1997, il y a vingt ans, à Lyon, sur la colline de Fourvière, à Saint-Just. Elle accueille chaque année près de deux cents étudiants. L’établissement dispose d’installations modernes composées de salles de cours, de bureaux, d’ateliers de construction de décors, de studios de répétitions, d’enregistrement et de recherche sonore, d’une salle modulable pouvant accueillir près de deux cents spectateurs, d’un amphithéâtre extérieur de cinq cents places et d’un théâtre d’environ deux cents places. Par son équipement, l’école est la seule en France à assurer l’enseignement de tous les savoirs liés à la création théâtrale. Cette présence, sous un même toit, de l’ensemble des métiers de la scène permet la mise en œuvre de laboratoires, d’essais, d’hypothèses, de travaux fictifs et d’ateliers-spectacles confiés à des metteurs en scène qui viennent diriger une équipe de création rassemblée autour d’un projet artistique.
Le CNSMD
Le Conservatoire National Supérieur Musique et Danse de Lyon (CNSMD) prépare aux métiers de musicien et de danseur interprète, de chef de chœurs, de compositeur, d’enseignant en musique et danse, tout en privilégiant le travail d’ensemble et les activités de diffusion et favorisant l’accès à une culture musicale ouverte. Fondé en 1979, ce sont environ six cents étudiants qui y sont accueillis parmi les quarante-quatre disciplines accessibles sur concours. L’établissement propose aussi des doctorats aux étudiants musiciens. Les étudiants danseurs sont intégrés, lors de leur quatrième et dernière année, au jeune ballet du CNSMD qui constitue la première phase de leur insertion professionnelle.
Christian Schiaretti
Christian Schiaretti, metteur en scène, pédagogue, succède à Roger Planchon à la tête du TNP en 2002. De 1991 à 2002, il est directeur de la Comédie de Reims. Au TNP, il présente Mère Courage et ses enfants et L’Opéra de quat’sous de Bertolt Brecht, Père, Mademoiselle Julie et Créanciers de August Strindberg, L’Annonce faite à Marie de Paul Claudel, 7 Farces et Comédies de Molière, Philoctète de Jean-Pierre Siméon, trois pièces du Siècle d’or, les cinq premières pièces du Graal Théâtre de Florence Delay et Jacques Roubaud, Mai, juin, juillet de Denis Guénoun (Festival d’Avignon 2014), Le Roi Lear de William Shakespeare, Bettencourt Boulevard ou une histoire de France de Michel Vinaver, Ubu roi (ou presque) de Alfred Jarry, Électre, Antigone et Ajax, de Jean-Pierre Siméon, La Tragédie du roi Christophe de Aimé Césaire… Ses spectacles, Coriolan de William Shakespeare, 2006, Par-dessus bord de Michel Vinaver, 2008, et Une Saison au Congo de Aimé Césaire, 2013, ont reçu de nombreux prix. Pour l’inauguration du nouveau Grand théâtre, il crée Ruy Blas de Victor Hugo, le 11 novembre 2011. Christian Schiaretti, très attaché à un théâtre de répertoire, reprend régulièrement ses créations avec ses comédiens.
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Distribution
avec les étudiants de la « 78e promotion Jean-François Sivadier » de l’École Nationale Supérieure des Arts et Techniques du Théâtre (ENSATT)
avec les étudiants des départements « Voix et Musique ancienne » du Conservatoire National Supérieur de Musique et de Danse de Lyon (CNSMD)
réalisation Léa Carton de Grammont, Marion Lévêque, Christian Schiaretti
texte Romain Nicolas
musique Pergolèse, Il Flaminioproduction ENSATT
coproduction CNSMDThéâtre National Populaire
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Interview vidéo
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En lien avec le spectacle
- Prélude « Mission impossible ? »
Vendredi 12 avril à 19h, la découverte d’une œuvre, de son auteur, de l’histoire sous une forme accessible à tous.
En savoir plus
- Prélude « Mission impossible ? »