Un poète et tout sera sauvé. Jean Vilar

A l’occasion du centenaire de sa naissance

  • Événement

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  • À propos

    Du 5 au 31 octobre 2012

    A l’occasion du centenaire de la naissance de cette grande figure du monde théâtral
    8 rendez-vous pour saluer Jean Vilar / Voir le programme

    et 2 spectacles
    L’Atelier Volant / Valère Novarina
    et Mai, juin, juillet / Denis Guénoun / Christian Schiaretti

    Vilar est l’homme de théâtre qui a choisi de revenir sur l’utopie de Firmin Gémier, cette « utopie nécessaire » nommée TNP. Lorsque, en 1951, il demande la réinstallation des trois mots : Théâtre, National et Populaire, sur le fronton du Palais de Chaillot, en plein seizième arrondissement de Paris, pouvait-il savoir que ce qui allait exister sur la scène, dans la manière de concevoir la représentation théâtrale, dans le dialogue avec les spectateurs, modifierait considérablement la place du théâtre dans la cité
    Site web de la Maison Jean Vilar

    Tarifs Pass TNP/VILAR (accès aux 8 rendez-vous)
    10€ plein tarif
    8€ tarif réduit
    Attention, si vous achetez le Pass en ligne vous devez réserver vos rendez-vous en contactant la billetterie : billetterie@tnp-villeurbanne.com ou 04 78 03 30 00 (dans la limite des places disponibles)

    Le Pass vous fait bénéficier du tarif préférentiel de 18€ (plein tarif) et 11€ (tarif réduit) pour les spectacles Mai, Juin, Juillet et L’Atelier volant – Réservation au guichet uniquement

    Avec le soutien de :
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    En partenariat avec :

  • Programme

    5 – 31 octobre 2012 : 8 rendez-vous pour saluer Jean Vilar

    • Soirée René Char

    Née en 1947, la Semaine d’Art Dramatique en Avignon, prémices du célèbre festival, est le fruit d’un poète. Fallait-il en trouver le jardinier : ce fut Jean Vilar. Marie-Claude Char, éditrice et dernière compagne du poète, répondra à Jean- Pierre Siméon sur cette relation, si dense et si particulière, entre un poète et un directeur de théâtre. Judith Magre fera entendre des écrits de René Char. Des extraits de son oeuvre dramatique seront lus par des comédiens.
    Vendredi 5 octobre, Petit théâtre, salle Jean-Bouise, 20 h 00

    • Jean Vilar, le port et le large (aux sources du poème)

    De et par Roland Monod.
    Sur la fin de sa vie, Jean Vilar parcourait la France avec un récital de ses poètes préférés. Promenade nocturne qui mêle des textes de Ronsard, Villon, La Fontaine, Molière, Hugo, Baudelaire, Valéry, Gide, Michaux, Claude Roy, Antoine Vitez, Woody Allen et Andrée Vilar, son épouse, extraits du dernier ouvrage de Jean Vilar, Chronique romanesque.
    Mercredi 10, jeudi 11 octobre, Grand théâtre, salle Jean-Vilar, 20 h 30

    • Prisme de la mémoire

    Présentation de Joël Huthwohl directeur du département des Arts du spectacle à la BnF.
    En partenariat avec l’Université populaire.
    Éclairage particulier porté sur Nucléa de Henri Pichette, mis en scène en 1952 par Gérard Philipe et Jean Vilar, dans une scénographie de Calder. Singulière, attachante et déroutante, ses détracteurs auront du mal à partager l’oeuvre dramatique de l’oeuvre poétique. Reconnu comme un acte artistique majeur, il trouvera difficilement son public et laissera ses interprètes, dont Jeanne Moreau, dans le désarroi.
    Soixante ans après, une haute ambition artistique demeure toujours un défi au théâtre.
    Lundi 15 octobre, Petit théâtre, salle Jean-Bouise, 19 h 00

    • Vilar au miroir

    Christian Gonon, sociétaire de la Comédie-Française, lit des passages de Mémento de Jean Vilar, où l’on voit l’homme de théâtre traquer avec la plume une vérité qui lui échappe. Devant les interrogations et les difficultés, on sent poindre la nécessité de transcender les réalités par un rêve et une ambition plus vaste et généreuse. Une soif de poésie…
    Changement ! Date unique le mercredi 17 octobre, Grand théâtre, salle Jean-Vilar, 20 h 00

    • La Scène natale, Copeau, Dullin, Jouvet

    Texte de Evelyne Loew.
    Avec Olivier Borle et Jean-Claude Penchenat (en alternance), Robert Cantarella, Robin Renucci, Juliette Rizoud, Christian Schiaretti
    De 1911 à 1923. Jacques Copeau. Manifeste pour un théâtre d’Art. Le Vieux-Colombier. La guerre. L’Amérique. Un théâtre marginal qui a fécondé toute la suite. Pour reprendre l’expression forte de René Char, un « héritage sans testament ». Une fantastique école. La pièce est composée à partir des Registres du Vieux-Colombier et des écrits de Copeau, Dullin, Jouvet et publiée aux Éditions de l’Amandier.
    En partenariat avec les Tréteaux de France.
    A été enregistré par France Culture.
    Jeudi 18, vendredi 19 octobre, Grand théâtre, salle Jean-Vilar, 20 h 00

    • Vilar-Vitez, les 2V

    De Jack Ralite, d’après son livre Complicités avec Jean Vilar et Antoine Vitez, Éditions Tirésias.
    Adaptation Evelyne Loew. Avec Robin Renucci
    Jean Vilar et Antoine Vitez sont les « 2 V » du théâtre français avec lesquels Jack Ralite a partagé une fervente complicité au coeur des batailles et réflexions de la cité. Tous deux étaient des passionnés de poésie et multipliaient les soirées pour la partager avec le plus grand nombre. Ce texte rappelle l’insolence de Vilar, intendant de la culture et homme d’une grande tendresse cachée.
    Production Tréteaux de France, en partenariat avec Act’Art 77.
    Samedi 20 octobre, Grand théâtre, salle Jean-Vilar, 19 h 00

    • Jean Vilar, le théâtre grand ouvert

    Choix des textes et d’archives radiophoniques par Judith Sibony. Avec Daniel Mesguich
    Jean Vilar a ouvert, de façon radicale, les portes du théâtre. Revenir sur son parcours, relire ses écrits, écouter sa voix, c’est donc moins commémorer une histoire passée que tenter d’éclairer l’avenir : comment concilier grand public et grand art ? Et comment faire à ce dernier une vraie place dans la vie ?
    Commandé et produit par France Culture.
    Lundi 22 octobre, Grand théâtre, salle Jean-Vilar, 20 h 00

    • Maurice Jarre pour clore en musique

    Programme musical établi par le compositeur Yves Prin, avec l’Orchestre de l’Opéra national de Lyon dirigé par Philippe Forget.
    De 1951 à 1963, Maurice Jarre composa toutes les musiques de scène pour les créations de Jean Vilar. La phrase musicale qu’il écrivit, à l’aide de trompettes, pour accueillir les spectateurs de Lorenzaccio, marquera si profondément les esprits qu’elle sera adoptée pour tous les autres spectacles du TNP de l’époque vilarienne. On peut l’entendre encore aujourd’hui aux représentations de la Cour d’honneur du Palais des papes en Avignon.
    Lundi 29 octobre, Grand théâtre, salle Roger-Planchon, 20 h 00
    Avec le soutien du Fond d’Action de la SACEM
    Remerciement à l’Opéra de Lyon

    Production TNP

  • Galerie photos

    Soirée René Char

    © Christian Ganet

  • Vidéos

    Jean Vilar à propos de sa succession à la tête du TNP – 1963

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    Edition spéciale Jean Vilar – 1971

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  • Téléchargements