Mort d’une montagne

écriture François Hien et Jérôme Cochet
mise en scène Jérôme Cochet
Compagnie Les Non Alignés

  • Lauréat Prix Incandescences 2022

Du au

salle Jean-Bouise

1 h 55 mercredi et vendredi à 20 h 30, jeudi à 20 h

  • À propos

    Nous sommes dans le massif imaginaire des Hautes-Aigues. Lors d’un été caniculaire, une paroi rocheuse se décroche et emporte trois alpinistes. Depuis que se produisent régulièrement des éboulements sur les sommets voisins, le petit village de Rochebrune est en alerte. Et tandis que les acteurs du territoire s’interrogent sur l’avenir de la vallée, une alpiniste arrive de Paris avec la ferme intention de réaliser l’ascension du sommet de la Grande Reine… Confronté à divers effets du changement climatique, un petit groupe humain se retrouve au refuge du Vautour, sous la Grande Reine. Fanny, la gardienne, y scrute avec appréhension les falaises qui s’effondrent.
    Chronique documentée qui vire à l’épopée, Mort d’une montagne dresse le tableau d’une humanité perchée sur son promontoire, au bord du précipice. Après Terres d’En-Haut, spectacle quasi documentaire réalisé sur le massif de Belledonne, Jérôme Cochet, acteur, metteur en scène et ingénieur, s’associe ici à l’auteur François Hien. À partir d’une minutieuse enquête de terrain et de témoignages d’habitants, de maires, de guides et de scientifiques, ils imaginent un massif fictif, immergent leurs protagonistes dans l’immensité et la rugosité de ce milieu et dressent un portrait fidèle et poétique de l’univers de la haute montagne.
    Parcourue par un souffle romanesque, cette pièce d’aventures avance au rythme des émotions suscitées par les transformations de notre planète. Elle rend éminemment sensible ce statut si particulier des montagnes, celui de sentinelles du dérèglement climatique en cours et du monde à venir.

  • Biographies

    François Hien

    Après des études de montage à l’INSAS, à Bruxelles, il est réalisateur de documentaires pendant une dizaine d’années. En 2015, il achève deux longs métrages documentaires : Kustavi et Kaïros. Il réalise plusieurs fictions, notamment Félix et les lois de l’inertie en 2014, et le court-métrage Le Guide. En 2019, il achève Après la fin, une fiction réalisée à partir d’images trouvées sur internet. Tous ces films ont circulé dans de nombreux festivals internationaux. De 2012 à 2013, il crée et dirige pendant un an la section montage de l’Institut Supérieur des Métiers du Cinéma (l’ISMC) à Ouarzazate, au Maroc. Après avoir repris des études de philosophie par correspondance à l’Université Paris X Nanterre, il écrit sa première pièce de théâtre, La Crèche, ainsi que sur le même sujet l’essai Retour à Baby-Loup, publié en 2017 aux Éditions Petra.
    Il rencontre le Collectif X, compagnie stéphanoise avec laquelle il collabore de longues années et pour laquelle il écrit notamment L’Affaire Correra ; dans le même temps il créé avec Nicolas Ligeon la compagnie L’Harmonie Communale, qui porte sur scène la plupart de ses textes : La Crèche, Olivier Masson doit-il mourir ?, La Peur. Dans ce cadre, il devient comédien, formé par ses camarades au plateau. De 2019 à 2022, il mène un projet produit par l’Opéra de Lyon, Échos de la fabrique, une fresque historique, musicale et politique impliquant une soixantaine de personnes sur scène. Depuis janvier 2023, François Hien est en résidence au TNP avec L’Harmonie Communale. La compagnie y présente les pièces de son répertoire et signe la création La Crèche, mécanique d’un conflit. Éducation nationale vient clore cette longue résidence.
    Le théâtre de François Hien est publié aux Éditions Théâtrales et chez Libel. François Hien a par ailleurs publié un essai aux Éditions La Rumeur Libre : Un théâtre sans absent. En 2020, son premier roman, Les Soucieux, sort aux Éditions du Rocher.
    Parallèlement à ce travail de compagnie, François Hien écrit des pièces pour d’autres metteurs en scène : Jean-Christophe Blondel (La Honte), Julie Guichard (Gestion de colère), Éric Massé et Angélique Clairand (La Faute), Philippe Mangenot (Millenal), le duo de marionnettistes JuscoMama (Les géométries du dialogue), le circassien Olivier Debelhoir (Tombouctou) ou Yann Lheureux (Le Chat).

    Jérôme Cochet

    Il est metteur en scène, acteur et ingénieur. Son travail de création mêle ces différentes facettes dans des spectacles puisant aussi bien dans le répertoire dramatique que dans une écriture plus documentaire. Il a ainsi créé, de 2015 à 2020, un triptyque cosmologique : Origine(S)-Horizon(S)-Destin(S), dont le dernier volet a remporté le prix du public au Prix Théâtre 13, en 2019. Il explore à présent les massifs alpins avec Terres d’En-Haut et Mort d’une montagne, spectacle lauréat du Prix Incandescences, programmé en TNP en 2023-2024. En 2015, il cofonde la compagnie Les Non Alignés à Lyon. Il est également membre du Collectif X, de l’Harmonie Communale et de la compagnie Kisa Mi Lé.

  • Distribution

    avec Jérôme Cochet (en alternance avec Martin Sève), Fabienne Courvoisier, Stéphane Rotenberg, Camille Roy

    scénographie Caroline Frachet
    lumière Nolwenn Delcamp-Risse
    son Caroline Mas
    vidéo Jérémy Oury
    costumes Mathilde Giraudeau

    • la pièce est parue aux éditions Libel, collection Théâtre.
    • production Cie Le Chant des Pistes – Les Non Alignés
    • coproduction La Comédie de Valence – centre dramatique national Drôme-Ardèche ; Dôme Théâtre, Albertville ; Scènes obliques – Festival de l’Arpenteur ; TMG, Grenoble ; Les Aires – Théâtre de Die et du Diois – scène conventionnée d’intérêt national « Art en territoire »
    • soutiens en résidence Théâtre du Point du Jour ; Maison des Arts du Léman
    • avec le soutien du Conseil départemental de l’Isère, de la Communauté de communes Le Grésivaudan, de la DRAC Auvergne-Rhône-Alpes – ministère de la Culture, de la Région Auvergne-Rhône-Alpes, du Groupe des 20 Auvergne-Rhône-Alpes et de l’ADAMI
    • en collaboration avec L’Harmonie Communale
  • Vidéo

  • La presse en parle

    À mi-chemin du théâtre documentaire et de l’œuvre de fiction, François Hien et Jérôme Cochet ont, une fois de plus, uni leur talent d’écriture pour nous parler d’une passion commune. Incontestablement, Mort d’une montagne est une réussite.

    Trina Mounier, Les Trois Coups

    Plus que des idées politiques ou sociales, on transmet sur scène les émotions que suscitent les changements brutaux liés au climat, subis comme une perte grave par leurs témoins. L’heure est au deuil, viendra le printemps, le dégel puis la neige salvatrice.

    Eléonore Kolar, L’Alchimie du verbe

    Habilement mis en scène, interprété avec justesse, Mort d’une montagne est une chronique documentée portée par un suspense haletant.

    Nicolas Blondeau, Le Progrès
  • Documentation

  • Rendez-vous

    • Les jeudis du TNP
      → représentation recommandée pour le public déficient visuel, précédée d’une visite tactile et de la rencontre avec l’équipe artistique
      jeudi 14 décembre à 19h
      Plus d’infos sur la page Infos pratiques
      rencontre avec l’équipe artistique après le spectacle
      jeudi 14 décembre
    • Passerelle cinéma, projection Le Sommet des dieux (Patrick Imbert, 1h35, 2021) en présence de Jérôme Cochet
      lundi 11 décembre à 20h30 au cinéma Le Zola
    • Chez nos partenaires
      Gloria Gloria, de Marcos Caramés-Blanco, mise en scène Sarah Delaby-Rochette, lauréat du Prix Incandescences 2022, catégorie maquette
      du 3 au 13 avril 2024 aux Célestins – Théâtre de Lyon theatredescelestins.com