Mal – Embriaguez Divina

Marlene Monteiro Freitas / Biennale de la danse 2021

  • Biennale de la Danse

Du au

salle Roger-Planchon

1h30

  • Adapté aux scolaires
  • À propos

    Les réservations se font uniquement auprès de la Biennale de la Danse

    Spectacle en co-accueil avec la Biennale de la danse 2021

    Mouvements éclatés, percussions, visages déformés et rythme effréné : la danse de Marlene Monteiro Freitas bouleverse par sa puissance tellurique, creusant au plus profond des affres de la nature humaine. Dans cette nouvelle création, le Mal lui-même explore ses différentes incarnations.

    Longtemps personnifié par le diable, connu comme l’Antéchrist, Satan, Léviathan ou Lucifer, associé à la sorcière, aux femmes, aux animaux, aux hybrides ou aux mutants, le Mal a largement inspiré la création littéraire et artistique. À travers une performance intense, Marlene Monteiro Freitas donne corps à cette fascination humaine pour le Mal et le malaise. Elle invente un chœur en proie à de sinistres visions, pris entre des témoignages toxiques et des impressions vénéneuses…

    Marquée par les figures grotesques des carnavals de son enfance à Mindelo, au Cap-Vert, Marlene Monteiro Freitas impose son univers baroque sur les scènes du monde.

    © Peter Honnemann

  • Biographie

    Marlene Monteiro Freitas

    Marlene Monteiro Freitas est née au Cap Vert où elle co-fonde la troupe de danse Compass et collabore avec le musicien Vasco Martins. Après des études de danse à P.A.R.T.S. (Bruxelles), à E.S.D. et à la Fundação Calouste Gulbenkian (Lisbonne), elle développe un projet de danse à Cova da Moura (Lisbonne). Elle travaille notamment avec Emmanuelle Huynn, Loïc Touzé, Tânia Carvalho ou Boris Charmatz. Son premier spectacle, Primeira Impressão, créé en 2005, dessine un univers singulier basé sur l’ouverture, l’impureté et l’intensité. Les créations s’enchaînent ensuite avec Larvar et A Improbabilidade da Certeza en 2006, Uns e Outros en 2008, A Seriedade do Animal en 2009, Guintche en 2010, (M)imosa en 2011, co-créée avec Trajal Harell, François Chaignaud et Cecilia Bengolea, Paradis – collection privée en 2012, d’ivoire et chair – les statues souffrent aussi en 2014, Jaguar en 2015 et plus récemment Bacantes – Prelúdio para uma Purga, inspirée des bacchanales antiques. Elle co-fonde la structure de production P.OR.K et rejoint le collectif Bomba Suicida, basé à Lisbonne. Elle aime le carnaval, se grimer et semer le trouble. Cheffe d’orchestre d’une galerie hallucinante de personnages qui grimacent et déforment leur visage, Marlene Monteiro Freitas ne cesse de jouer sur l’étrangeté. Elle s’essaie à diverses tentatives de rassemblements, de compositions, de juxtapositions de disciplines artistiques tout en proposant des pratiques collectives et un espace de recherche.

  • Distribution

    conception Marlene Monteiro Freitas

    avec Andreas Merk, Betty Tchomanga, Hsin-Yi Hsiang, Jelena Kuljic, Majd Feddah, Mariana Tembe, Miguel Filipe, Samouil Stoyanov et Walter Hess

    assistant Lander Patrick

    lumières Yannick Fouassier avec la collaboration de Miguel Ferreira

    création décor Miguel Figueira

    mise en scène André Calado assisté de Miguel Ferreira

    conception Marlene Monteiro Freitas, João Francisco Figueira

    dramaturgie Martin Valdés-Stauber

    production P.OR.K (Lisbonne), Münchner Kammerspiele (Munich)

    distribution Key Performance (Stockholm)

    coproduction La Biennale de la danse de Lyon, Pôle européen de création, Ministère de la Culture, Maison de la Danse en soutien à la Biennale de la danse de Lyon, Culturgest (Portugal), HAU Hebbel am Ufer (Allemagne), Kunstenfestivaldesarts (Belgique), Künstlerhaus Mousonturm (Allemagne), NEXT festival (Eurometropolis Lille, Kortrijk, Tournai, Valenciennes), Ruhrtriennale (Allemagne), Tandem Scène nationale (Douai, France), Teatro Municipal do Porto (Portugal), Theater Freiburg (Allemagne), Wiener Festwochen (Autriche) Avec le soutien de Dançando com a diferença (Funchal, Portugal), Fabbrica Europa PARC – Performing Arts Research Center (Florence, Italie), La Gare – Fabrique des arts en mouvement (Le Relecq-Kerhuon), Polo Cultural Gaivotas Boavista (Portugal), Reykjavík Dance Festival (Ireland), Ministère de la Culture/ DGArtes (Portugal)