L’Oiseau vert

une fable philosophique de Carlo Gozzi / texte français Agathe Mélinand / mise en scène, décors et costumes Laurent Pelly

  • Spectacle invité

Du au

Grand théâtre, salle Roger-Planchon

2h15

  • Adapté aux scolaires
  • À propos

    tout public à partir de 13 ans

    Dans une ville imaginaire, un roi revient de guerre après dix-huit ans, réjoui à la perspective de revoir sa femme et ses deux enfants. Il ne sait pas encore que durant son absence, la redoutable reine mère a pris soin de faire enterrer vivante l’épouse détestée sous l’évier des cuisines du palais. Quant aux fruits de leurs amours, des jumeaux : un garçon, une fille, elle les aura fait jetter dans le canal… La tranquillité de la méchante reine sera de courte durée car les bambins ont été sauvés par un couple de charcutiers (ignorant leurs origines princières). L’épouse, certes compressée dans le siphon des cuisines, vit toujours. Place aux sortilèges scéniques. Ce conte délirant au scénario échevelé est une pièce culte née dans la Venise du XVIIIe siècle. On y verra des pommes chanter, de l’eau danser, des statues parler, un prince métamorphosé en oiseau vert, et tout cela pour une satire sur les excès de la philosophie rationnelle et l’égoïsme des puissants ! C’est qu’une pensée, vive, est en action. Fable mordante et féerique.

    © Polo Garat – Odessa

    LOGO_1_2 (JPG, 27 ko)

    Spectacle du dispositif Balises. Du 19 au 24 décembre, une place achetée = une place offerte. Sous conditions. En savoir plus sur le site de Balises Théâtre

  • Biographies

    Carlo Gozzi, écrivain italien, est né à Venise en 1720, dans une famille d’une vieille noblesse ruinée. Il ne quitte pratiquement jamais cette ville où il meurt en 1806. Polémiste batailleur, écrivain à l’ironie mordante, il s’attaque à Goldoni et à Chiari dont les comédies, présentant des aristocrates ridicules, ne lui plaisent pas. Il a su s’imposer comme auteur de théâtre avec ses fables qui suscitent l’intérêt du public grâce à des trames simples et des masques de la Comedia dell’arte. Suivent L’Amour des trois oranges, Le Roi-Cerf et L’Oiseau vert. La tradition des conteurs italiens, français et orientaux lui fournit la trame d’aventures extraordinaires. L’enchevêtrement du bouffon et du fantastique fascine ses contemporains et lui assure une postérité : ses images nourrissent la fantaisie de Hoffmann et sont revisitées par Schiller.

    Laurent Pelly crée en 1980, avec Agathe Mélinand, la compagnie Le Pélican. En 1994, il rejoint le Centre dramatique national des Alpes en tant que metteur en scène associé avant d’en prendre la direction en 1997. Il met en scène des œuvres de Marivaux, Copi, Philippe Adrien, Strindberg, Shakespeare… En 1998, il présente Vie et mort du roi Jean de Shakespeare dans la Cour d’honneur en Avignon. Il met en scène de nombreuses œuvres lyriques en France et à l’étranger : Offenbach, Donizetti, Massenet, Mozart… En 2008, il est nommé codirecteur, avec Agathe Mélinand, du Théâtre national de Toulouse Midi-Pyrénées. Il met en scène L’Opéra de quat’sous de Bertolt Brecht et Kurt Weill à la Comédie-Française qui inscrit cette œuvre à son répertoire. L’Oiseau vert a reçu le prix du Meilleur créateur d’éléments scéniques décerné par l’Association professionnelle de la critique de théâtre, musique et danse.

  • Distribution

    avec Pierre Aussedat, Georges Bigot, Alexandra Castellon, Emmanuel Daumas, Nanou Garcia, Eddy Letexier, Régis Lux, Mounir Margoum, Marilú Marini, Jeanne Piponnier, Antoine Raffalli, Fabienne Rocaboy

    lumières Michel Le Borgne

    son Joan Cambon, Géraldine Belin

    maquillages et coiffures Suzanne Pisteur

    accessoires Jean-Pierre Belin

    production TNT – Théâtre national de Toulouse

    coproduction MC2 – Grenoble, Théâtre national de Bretagne – Rennes

    création au Théâtre national de Toulouse, février 2015

  • En lien avec le spectacle

    • Rencontre après spectacle

      Jeudi 22 décembre à l’issue de la représentation, nous vous invitons à rencontrer des membres de l’équipe artistique.

  • Document