Les Métamorphoses d’Alice
- Création
Du au
salle Jean-Bouise
50 min
mercredi 14 à 15h
et samedi 17 à 17h
séances scolaires
jeudi 15 à 10h et 14h30 et
vendredi 16 à 14h30
Adapté aux scolaires
- jeu 15 février 10h
- jeu 15 février 14h30
- ven 16 février 14h30
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À propos
Pour tous dès 7 ans
Au tout début, il y a un conte des frères Grimm, La Clé d’or : des mots simples et justes, une poétique pour penser l’attente, pour entrouvrir une petite porte à travers laquelle pourraient s’engouffrer de grandes rêveries. Et puis une autre histoire de petite clé d’or s’invite dans la danse : celle d’Alice, déjà disparue sous terre à la poursuite d’un lapin fort pressé. Comment rompre de manière radicale avec l’ennui et les habitudes ? Comment chuter dans un terrier pour y découvrir, en apesanteur, des mondes nouveaux, inconnus ? Comment s’engager dans des aventures qui métamorphosent et émerveillent ?
Les tableaux qui défilent sur scène sont autant de portes, trop petites ou trop grandes, de miroirs qui s’ouvrent sur des espaces oniriques. Les lieux abondent, paysages splendides ou trous noirs sans fond. Comme dans un cabinet de curiosités, des matériaux sont disposés sur scène avant d’entrer en jeu pour devenir objets du rêve. Porte après porte, Alice découvre une nouvelle facette d’elle-même et avance dans sa quête d’identité. Elle finira par se familialiser avec ce monde étrange ; elle finira par grandir.
Dans cette création visuelle et musicale, quatre comédiens, chanteurs et musiciens explorent différents registres, du classique au contemporain, rendant grâce à toutes les couleurs du personnage, à son ardente créativité et à sa modernité.
En magicienne du plateau, Sylviane Fortuny signe une création visuelle et musicale, suivant les mots d’ordre de Lewis Carroll : « Allons au pays des merveilles… là où le sommeil a son monde à lui, qui est parfois plus vrai que l’autre ! » -
Biographies
Lewis Carroll
Lewis Carroll, de son vrai nom Charles Lutwidge Dodgson, est un romancier, essayiste, photographe et mathématicien britannique. Il naît d’un père pasteur anglican, au sein d’une famille de onze enfants dont deux seulement se sont mariés. Tous étaient comme lui gauchers et sept d’entre eux, y compris Charles, bégayaient. En 1851, il entre à l’Université d’Oxford et obtient un diplôme de mathématiques. Professeur de mathématiques à Christ Church College à Oxford, il est ordonné diacre de l’Église anglicane en 1861 mais ne devient jamais prêtre. Il achète son premier appareil photographique à Londres, le 18 mars 1856. Quelques jours plus tard, il se rend dans le jardin du doyen Liddell au Christ Church College pour photographier la cathédrale. Il y trouve les trois fillettes Liddell dont Alice, sa future inspiratrice, et les prend pour modèle. En 1866, il écrit Les Aventures d’Alice au pays des merveilles pour amuser Alice Liddell et ses deux sœurs. La suite des aventures d’Alice, De l’autre côté du miroir et La Chasse au Snark, long poème parodique, est publiée en 1872 et 1876. En 1889, il publie le roman Sylvie et Bruno, où il traite de ses thèmes favoris : la logique et ses paradoxes, l’écart entre signifiants et signifiés. Il publie sous son vrai nom des ouvrages d’algèbre et de logique mathématique ainsi que des recueils d’énigmes et jeux verbaux.
Sylviane Fortuny
Elle est née en 1951 à Casablanca. En 1968, elle découvre le théâtre destiné aux enfants au Théâtre de Sartrouville avec Kim Vinter et Bernard Sultan, pour lesquels elle travaille d’abord comme manipulatrice de marionnettes, puis comme comédienne jusqu’en 1993. Elle crée Les draps du rêve, Le lit marine, Jardins d’enfance, et Fenêtres. En 1994, elle rencontre Philippe Dorin avec lequel elle fonde la compagnie pour ainsi dire. Entre 1996 et 1998, elle travaille également comme comédienne et manipulatrice avec plusieurs autres compagnies, et réalise des mises en scène pour Françoise Pillet (Emile et Angèle, correspondance, 2002), Joëlle Rouland (L’envolé, 2004) et Serge Marois au Québec (La robe de ma mère, 2008). En 2020, elle a créé l’installation Au beau bois dormant, dans le hall de l’ECAM, théâtre du Kremlin-Bicêtre. En 2021, elle met en scène le texte de Philippe Dorin Bijou bijou, te réveille pas surtout, présenté au TNP.
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Distribution
avec Guillaume Beaudoin, Anna Hornung Aurélie Pichon, François Régis
assistant à la mise en scène Antoine Thiollier
compositions Cyril Hernandez et François Régis
lumière Anne Vaglio
costumes Sabine Siegwalt
scénographie Anouk Buron
vidéo Matthieu Berner
régie générale Julie Bardin
régie plateau Charlotte Fégelé
stagiaire mise en scène Nina Palomba- le roman de Lewis Carroll, traduit de l’anglais par Jacques Papy, est paru aux éditions Gallimard, collection Folio classique.
- production Cie Pour ainsi dire
- coproduction Centre culturel Houdremont-La Courneuve ; MAC de Créteil
- coréalisation Théâtre Dunois, Paris
- avec le soutien du Théâtre des Bergeries de Noisy-le-Sec et du service Culturel de Pantin
- la compagnie Pour ainsi dire est conventionnée par la DRAC Île-de-France – ministère de la Culture et le Conseil départemental du Val-de-Marne
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Documentation
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Rendez-vous
- Un samedi en famille
→ atelier de pratique artistique parents-enfants,
samedi 17 février, avant le spectacle, ateliers de 14 h à 16 h avec un goûter à la brasserie du TNP
plus d’infos
- Un samedi en famille