L’Avenir nous le dira

un opéra de Diana Soh
sur un livret d’Emmanuelle Destremau
conception et mise en scène Alice Laloy
avec la Maîtrise de l’Opéra de Lyon

  • Création
  • Festival de l'Opéra de Lyon

Du au

salle Roger-Planchon

1 h du mercredi au samedi à 19 h 30,
sauf samedi 15 à 16 h,
dimanche à 15 h 30,
relâche le jeudi

Réserver

Adapté aux scolaires

  • lun 17 mars 10h
  • mar 18 mars 10h
  • mar 18 mars 14h30
  • lun 24 mars 10h
  • lun 24 mars 14h30
  • mar 25 mars 10h

Rencontre

  • sam 15 mars 15h30
  • Distribution

    avec 35 jeunes interprètes de la Maîtrise de l’Opéra de Lyon et orchestre d’instruments mécaniques (distribution en cours)

    chef de chœur de la Maîtrise Nicolas Parisot

    scénographie Jane Joyet
    lumière César Godefroy
    chorégraphie Cécile Laloy
    costumes Maya-Lune Thiéblemont
    accessoires et machines Benjamin Hautin

    Cet opéra s’inscrit dans le programme Lyon/Ville créative littérature UNESCO.

    • création mondiale à Villeurbanne en 2025, commande de l’Opéra de Lyon et de l’Opéra national de Lorraine
    • coproduction Opéra de Lyon, Opéra national de Lorraine
    • coréalisation Opéra de Lyon et Théâtre National Populaire
  • Biographies

    Alice Laloy

    Elle se forme à l’École du Théâtre National de Strasbourg, section scénographie/création de costumes. Pendant son cursus, elle découvre la marionnette et s’interroge sur cette autre manière d’aborder le théâtre. En 2002, elle crée La Compagnie S’appelle Reviens et, parallèlement à son travail de recherche, elle collabore avec Lukas Hemleb, Catherine Anne, Jean-Pierre Vincent ou Yannick Jaulin. À partir de 2009, elle se consacre aux créations de sa compagnie et reçoit le Molière du spectacle jeune public pour sa création 86 CM. En 2011, elle crée un deuxième spectacle Jeune Public Y es-tu ?. En 2012, elle crée Batailles puis Rebatailles. En 2013, l’Institut International de la Marionnette lui remet le prix de la Création/Expérimentation. Sous ma peau/Sfu.ma.to ainsi que Tempo (forme courte pour surface vitrée) sont créés en 2015. En 2017, Fabrice Melquiot l’invite au Théâtre Amstramgram à Genève pour y créer Ça dada. Alice Laloy est lauréate du programme Hors les murs 2017 de l’Institut Français pour développer sa recherche photographique Pinocchio(s) en Mongolie. Elle écrit alors Pinocchio(live), une performance pour treize enfants danseurs du Conservatoire à Rayonnement Régional de danse de Paris et treize jeunes adultes acteurs-manipulateurs créée pour l’ouverture de la Biennale Internationale des Arts de la Marionnette à Paris, en 2019. En 2021, elle crée Pinocchio(live)#2 au Festival d’Avignon, programmé au TNP la saison suivante. En 2020, elle crée À poils, spectacle tout public à partir de 3 ans, et Death Breath Orchestra. En 2023, la Compagnie s’installe à Dunkerque, dans le lieu dédié à la marionnette et aux arts associés. En 2023, elle crée une troisième version de Pinocchio(live).

    Diana Soh

    Compositrice d’origine singapourienne, elle vit et travaille à Paris. Elle a étudié la composition au Conservatoire Yong Siew Toh avec Ho Chee Kong et Peter Edwards, puis à l’Université́ de Buffalo avec Jeff Stadelman, David Felder et Tony Arnold, et enfin à l’IRCAM avec Mauro Lanza. Elle s’est ensuite perfectionnée auprès de compositeurs reconnus tels que Peter Eötvös, Wolfgang Rihm, Fabio Nieder, Salvatore Sciarrino, Brian Ferneyhough, Isabel Mundry, Misato Mochizuki et Beat Furrer. Elle débute sa carrière en France en 2012 comme compositrice en résidence au Conservatoire d’Ivry-sur-Seine. Sept ans plus tard, elle sort son premier CD monographique sous le label Stradivarius.

    Passionnée par le geste théâtral, elle insère dans son travail compositionnel des problématiques d’ordre socio-culturel. Son travail est récompensé de nombreux prix internationaux : Young Artist Award (Singapore National Arts Council), Impuls (Autriche) et prix 2015 de Composition musicale (Fondation Prince Pierre de Monaco).

    Ses prochains projets s’aventurent dans le monde du théâtre musical : son premier opéra, inspiré du livre Façon tragique de tuer une femme, met en scène trois personnages féminins, un acteur et un instrumentiste ; Carmen Cour d’assises revisite la tragédie de la célèbre héroïne. Elle écrit aussi de nombreuses pièces instrumentales (Of Smaller Things pour le Schallfeld Ensemble, Of the Space between pour l’Ensemble de Singapour Æquilibrium) et vocales (pour la Maîtrise de Radio France). Ses œuvres ont été largement diffusées à la radio et interprétées par de nombreux ensembles.

Au cours d’une performance à la croisée du mécanique et du vivant, le fabuleux mécanisme de l’Avenir se dévoile sous la forme d’une gigantesque machine à oracles qui crache des sons et une trentaine d’enfants-chanteurs. Comme à l’abandon sur une île déserte, ces jeunes gens s’apprêtent à vivre une étonnante traversée météorologique et émotionnelle. Ils vont faire l’expérience de la dérégulation à toutes les échelles… Partout, les intempéries sévissent, qu’elles soient d’ordre climatique ou qu’elles relèvent de conflits internes

La compositrice singapourienne Diana Soh s’associe ici à l’autrice Emmanuelle Destremau et à la metteuse en scène et marionnettiste Alice Laloy pour imaginer cette fable lucide et réjouissante. Sur scène, grâce à la robotique, des instruments prennent vie, s’animant de manière automatisée ou par l’action des interprètes. Et si un nouvel horizon pouvait naître de l’interaction entre la communauté des enfants et cet orchestre  mécanique ?

Rendez-vous

  • Rencontre avec l’équipe artistique après le spectacle

    → samedi 15 mars 2025