La Lanterne magique de Monsieur Couperin

Concert optique de Louise Moaty et Violaine Cochard / musique François Couperin

Du au

Petit théâtre - Salle Jean Bouise

1h00

  • À propos

    Du mardi 9 au dimanche 21 décembre 2014
    Spectacle à voir en famille, enfants à partir de 6 ans

    Redécouvrir la magie singulière des premières images lumineuses, se laisser toucher par la poésie d’un simple mouvement venu soudain animer un tableau : la grâce naïve d’une projection de lanterne et de ses mécanismes n’est pas sans rappeler celle du clavecin, dont les cordes pincées distillent un son émouvant aussi en ce qu’il rend perceptible sa propre — et fragile — mécanique. « L’art de toucher le clavecin », développé par les compositeurs français, a su exploiter à la perfection toutes les subtilités de l’instrument. Et les pièces de François Couperin, délicates et ciselées comme autant de miniatures d’époque, se prêtent idéalement à ce théâtre d’ombres colorées.
    À la lumière de quelques bougies, sur un écran rond comme la lune suspendue au-dessus du clavecin, défilent des vignettes peintes à la main dans un dialogue libre et rêveur avec les pièces de François Couperin pour un concert optique, où l’on pourra entendre : Les Tours de passe-passe, L’Arlequine, Le Tic-toc-choc, Le Dodo ou l’Amour au berceau, Les Plaisirs de St-Germain-en-Laye, Les Ombres errantes

    © Guillaume-Mousson

  • Biographies

    François Couperin (1668-1733) Musicien et compositeur français. Sa carrière à la Cour est fulgurante puisque Louis XIV le nomme organiste de sa chapelle et lui confie l’écriture de nombreuses oeuvres musicales (Concerts royaux, 1722). Il a composé des motets, des cantates et deux cent quarante pièces pour le clavecin. Organiste, claveciniste et professeur de musique renommé, il est également l’auteur de L’Art de toucher le clavecin.

    Louise Moaty est metteuse en scène et comédienne. Avec Benjamin Lazar, elle est responsable artistique du Théâtre de l’Incrédule dont le TNP a déjà accueilli deux spectacles : L’Autre Monde ou les États et Empires de la Lune de Cyrano de Bergerac (2010) et Les Amours tragiques de Pyrame et Thisbé de Théophile de Viau (2012). Ensemble, ils ont notamment mis en scène Le Bourgeois Gentilhomme avec le Poème Harmonique, Comment Wang-Fô fut sauvé avec le Quatuor Habanera ou encore Il Sant’Alessio aux côtés de William Christie. Parmi ses créations, citons les opéras Rinaldo de Haendel (2009), Vénus et Adonis de John Blow (2012) et L’Empereur d’Atlantis (2013), ainsi que (This is not) A Dream, une Lanterne magique sur la musique de Erik Satie et John Cage (2014).

    Violaine Cochard est claveciniste, chef de chant et membre fondateur de l’ensemble Amarillis. Depuis son premier prix au concours international de clavecin de Montréal en 1999, elle a été récompensée à plusieurs reprises pour ses talents d’interprète et se produit avec différents ensembles de musique de chambre. En solo, elle a enregistré un récital dédié à Bach ainsi que deux disques consacrés à François Couperin, tous salués par la critique.

  • Distribution

    Avec
    Violaine Cochard clavecin
    Louise Moaty projection

    Mise en scène, réalisation des plaques Louise Moaty
    fabrication du décor et des mécanismes Patrick Naillet
    conception musicale Bertrand Cuiller

    Production
    Théâtre de Cornouaille,
    Scène Nationale de Quimper — Centre de Création Musicale

    Avec l’aide des Ateliers du Théâtre de Caen
    Le Théâtre de l’Incrédule reçoit le soutien de la Spedidam et de la Région Haute-Normandie.

  • Revue de Presse

    Armelle Héliot / L’avant-scène théâtre
    « Unir la lanterne et le clavecin est une idée très forte. Question d’esprit, de rythme, question de fonctionnement : le manipulateur, ici Louise Moaty, glisse les plaques tandis que le clavecin (…) fait entendre les becs pinçant les cordes. Une délicatesse mise en œuvre avec le concours de Patrick Naillet pour les décors et mécanismes, tandis que les plaques, toutes peintes, on l’a dit, par une Louise Moaty. Chansons, « bergeries », tout concourt à l’enchantement des spectateurs, petits ou grands. »

    Ouest France

    À l’heure du tout numérique, du rapide, du très électronique, quoi de plus fascinant que d’admirer une authentique lanterne magique, manipulée à la main, avec des petites manivelles, des « trucs », conçus artisanalement ? C’est ce que propose Louise Moaty avec sa lanterne magique.
    Sur une musique de François Couperin, jouée avec talent (…), la jeune comédienne fascine littéralement le public (…). Avec quelques thèmes, L’enchanteresse, Les ombres errantes, Les tours de passe-passe, Les pavots, Les vieux seigneurs, Le turbulent, Louise Moaty invite à la découverte de petits contes ou tout simplement des images drôles et poétiques qui laissent le spectateur libre d’imaginer la suite…
    Et c’est réussi : tous, petits et grands sont fascinés par la lanterne.

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