La Fausse Suivante

de Marivaux
mise en scène Jean Liermier

Du au

salle Roger-Planchon

2 h 10 du mardi au vendredi à 20 h, samedi à 18 h 30, dimanche à 16 h,
relâche le lundi

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Rencontre

  • jeu 12 juin 20h
  • Distribution

    avec Pierre Dubey, Baptiste Gilliéron, Lola Giouse, Jean-Pierre Gos, Brigitte Rosset, Christian Scheidt
    assistanat à la mise en scène Katia Akselrod et Amélie van Berchem
    scénographie et costumes Rudy Sabounghi
    assistanat et réalisation des costumes Véréna Gimmel
    lumière Jean-Philippe Roy
    univers sonore Jean Faravel
    maquillage et perruques Cécile Kretschmar
    assistée d’Emmanuelle Olivet Pellegrin
     
    • production Théâtre de Carouge
    • coproduction tkm – Théâtre Kléber-Méleau à Renens
    • remerciements à l’Opéra de Lausanne, la Comédie de Genève et au Service culturel de la Ville de Genève
    • création en mars 2020 au Théâtre de Carouge
  • Biographies

    Marivaux 

    Né en 1688, il a écrit une quarantaine de pièces et figure parmi les auteurs les plus joués à la Comédie-Française. Son œuvre est empreinte de l’esprit des Modernes mais aussi de l’univers romanesque baroque : les critiques de l’époque ont pu lui reprocher le réalisme de ses romans comme la préciosité de sa langue. Avec ses comédies caractérisées par le foisonnement, les rebondissements et la subtilité de l’analyse des sentiments, il est considéré comme le créateur de la comédie d’amour : La Surprise de l’amourLa Double InconstanceLes Serments indiscrets ou encore Les Fausses Confidences. Marivaux, élu à l’Académie française en 1742 et couronné de succès, meurt dans la misère en 1763.

    Jean Liermier

    Comédien de formation, metteur en scène, pédagogue, il dirige depuis 2008 le Théâtre de Carouge, une des institutions théâtrales phares en Suisse romande.

    Il a travaillé comme comédien et a assisté les metteurs en scène André Engel (Woyzeck de Büchner au CDN de Savoie, Le Réformateur de Thomas Bernhard, Papa doit manger de Marie Ndiaye à la Comédie-Française, Le Jugement dernier d’Ödön von Horváth ainsi que Le Roi Lear de William Shakespeare à l’Odéon – Théâtre de l’Europe) et Claude Stratz, avec qui il signe sa première collaboration artistique au Théâtre du Vieux-Colombier pour Les Grelots du fou de Luigi Pirandello.

    Au théâtre, il s’attache principalement à revisiter des textes issus du répertoire classique, notamment au Théâtre de Carouge, au Théâtre Vidy-Lausanne, au Théâtre des Amandiers de Nanterre ou à la Comédie-Française. Dernièrement, il a monté à Carouge Le Malade imaginaire de Molière et Cyrano de Bergerac d’Edmond Rostand, et en 2023 On ne badine pas avec l’amour d’Alfred de Musset.

    À l’opéra, il met en scène The Bear de Walton pour l’Opéra Décentralisé à Neuchâtel, La Flûte enchantée de Mozart pour l’Opéra de Marseille, Cantates profanes, une petite chronique, montage de cantates de J.-S. Bach pour l’Opéra national du Rhin et Les Noces de Figaro de Mozart pour l’Opéra national de Lorraine et celui de Caen. Il met également en scène pour l’Atelier lyrique de l’Opéra de Paris L’Enfant et les sortilèges de Maurice Ravel. À l’Opéra de Lausanne, en 2015, il monte My Fair Lady, puis en 2018 le Cosi fan Tutte de Mozart.

    En 2017, Jean Liermier est nommé Chevalier de l’ordre des Arts et des Lettres en France. Il a également reçu le Mérite carougeois.

Une jeune femme, la demoiselle de Paris, se grime secrètement en Chevalier pour mieux cerner l’homme qu’elle doit épouser, Lélio. Elle découvre que ce dernier est sur le point de se marier avec une Comtesse auprès de qui il est endetté. Cupide et manipulateur, Lélio fait la rencontre du faux Chevalier et lui enjoint de l’aider à rompre la promesse de mariage, en courtisant la Comtesse. Lorsque le subterfuge du travestissement éclate au grand jour, la demoiselle de Paris se fait finalement passer pour sa propre suivante…

Dans cette comédie plus noire qu’il n’y paraît, le profit, l’égoïsme et la manipulation l’emportent de loin sur la douce surprise de l’amour chère à Marivaux. Quelle que soit leur condition sociale, les personnages sont mus par leurs intérêts propres, n’hésitant pas à se servir des autres pour arriver à leurs fins. Trois cents ans après sa création, la peinture de cette société individualiste au sein de laquelle l’amour, comme toute chose, est soumis à la logique du profit, résonne avec force !

Rendez-vous

  • Rencontre avec l’équipe artistique après le spectacle

    → jeudi 12 juin 2025