Julius Caesar
- États-Unis
Du au
salle Roger-Planchon
3 h 40
(entracte compris)
du mardi au samedi à 19 h,
dimanche à 15 h 30, relâche le lundi
Rencontre
- dim 26 janvier 15h30
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Distribution
avec Sara Kathryn Bakker, David Barlow, Jared Craig, Roy Faudree, Ismail ibn Conner, Isaac Josephthal, Dylan Kussman, Mark Montgomery, Rudy Mungaray, Daniel Pettrow, Timothy Sekk, Neil Patrick Stewart, James Waterston
contrebasse Dmitry Ishenko
guitare Leandro Pellegrino
chant Marianne Solivanassistanat à la mise en scène Constance de Saint Remy
lumière Scott Zielinski
son David Remedios
chorégraphie Damien Jalet
costumes James Schuette
habillage Charlotte Gillard
décor Riccardo Hernández
régie générale Erik Houllier
régie plateau Antoine Giraud-Roger
régie lumière Christophe Delarue
régie son Florent DalmasLes surtitres français ont été réalisés à partir de la traduction de Louis Lecocq, Robert Laffont, 1995, collection Bouquins.
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production Théâtre National de Bretagne, centre dramatique national, Rennes
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coproduction cdn Orléans / Centre-Val de Loire / en partenariat avec l’American Repertory Theatre (principaux mécènes : Philip and Hilary Burling) ; Festival d’Automne à Paris ; Maison des arts de Créteil ; Théâtre Gérard Philipe, centre dramatique national de Saint-Denis
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avec le soutien du Fonds Étant Donnés The French-American Fund for Performing Arts, a Program of face
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Biographies
Arthur Nauzyciel
Metteur en scène et acteur, il dirige le CDN d’Orléans de 2007 à 2016 puis le Théâtre National de Bretagne depuis 2017. Après des études d’arts plastiques et de cinéma, il entre en 1987 à l’école du Théâtre national de Chaillot dirigée par Antoine Vitez. Il joue sous la direction de Jean-Marie Villégier, Alain Françon, Éric Vigner, ou Tsai Ming Liang, puis crée ses premières mises en scène, Le Malade imaginaire ou le silence de Molière d’après Molière et Giovanni Macchia (1999). Suivront, en France : Oh les beaux jours de Samuel Beckett pour Marilú Marini (2003), Place des Héros qui marque l’inscription au répertoire de Thomas Bernhard à la Comédie-Française (2004) ; Ordet (La Parole) de Kaj au Festival d’Avignon (2008) ; Jan Karski (Mon nom est une fiction) d’après le roman de Yannick Haenel au Festival d’Avignon (2011, prix Georges-Lerminier du Syndicat de la critique) ; Faim de Knut Hamsun (2011) ; La Mouette d’Anton Tchekhov dans la Cour d’honneur du Palais des papes au Festival d’Avignon (2012) ; Splendid’s de Jean Genet (2015) avec des comédiens américains. Il travaille régulièrement aux États-Unis, et crée à Atlanta deux pièces de Koltès : Black Battles with Dogs (2001) puis Roberto Zucco (2004), et à Boston, pour l’A.R.T., Abigail’s Party de Mike Leigh (2007) et Julius Caesar de William Shakespeare (2008). À l’étranger, il crée des spectacles repris ensuite en France ou dans des festivals internationaux. En 2018, il crée La Dame aux camélias d’après Alexandre Dumas fils, Mes frères de Pascal Rambert en 2021, recrée son 1er spectacle Le Malade imaginaire ou le silence de Molière, puis monte Les Paravents de Jean Genet en 2023, présenté 60 ans après la création de Roger Blin à l’Odéon–Théâtre de l’Europe. Il collabore régulièrement avec d’autres artistes : Mirosław Bałka, Colin Dunne, Matt Elliott, Christian Fennesz, Barði Jóhannsson, Phia Ménard ou Pascal Rambert. Il travaille également pour la danse et l’opéra. Au cinéma, il tourne dans Rodin de Jacques Doillon (2017) et est à l’affiche de la série Irma Vep d’Olivier Assayas (2022). Arthur Nauzyciel est également directeur de l’École du TNB où il intervient régulièrement.
William Shakespeare
Poète dramatique anglais, il est né en 1564 à Stratford-upon-Avon. Il est l’auteur de farces et de comédies, un genre qui, à l’époque, n’en était qu’à ses débuts : Le Songe d’une nuit d’été, Beaucoup de bruit pour rien, Comme il vous plaira, Le Marchand de Venise. Il écrit également des drames historiques avec Richard II et Richard III, Henri IV et Henri V, et d’autres inspirés des pièces de l’Antiquité comme Coriolan, Jules César, Antoine et Cléopâtre. Mais c’est peut-être avec ses tragédies qu’il atteint l’apogée de son art, thématisant l’ingratitude, la soif du pouvoir, la folie, la violence des passions humaines à travers des caractères primitifs, puérils, romantiques ou torturés. On lui doit des œuvres capitales, notamment Hamlet, Othello, Roméo et Juliette, Le Roi Lear ou Macbeth. Outre son œuvre théâtrale, William Shakespeare a composé, entre 1593 et 1596, 154 Sonnets. Dans une tonalité plus intime, le poète s’incarne en un être douloureux et désabusé que l’on a souvent voulu reconnaître comme Shakespeare lui-même. Il meurt dans sa ville natale en 1616, quelques années avant la naissance de Molière. Bien qu’il ait bénéficié de la reconnaissance du public et de la cour de son vivant, son destin reste mal connu. Si ses œuvres complètes furent éditées dès 1623 en Angleterre, il faut attendre le XIXème siècle et la Révolution romantique pour que ses pièces soient reconnues et appréciées en France.
spectacle en anglais surtitré en français
Jules César est sur le point d’être couronné. Cassius, qui craint la dérive autoritaire de cette ascension, convainc Brutus, ami proche et allié de César, de se retourner contre lui. Entourés par un groupe de conspirateurs, les deux magistrats fomentent un complot mortel. Pendant ce temps, à Rome, le peuple a faim et le mécontentement gronde.
Cette épopée politique est portée par une troupe de quinze acteurs américains, dont certains ont participé aux séries The Wire ou Six Feet Under. Avec élégance et ironie, ils donnent corps aux personnages du drame, coupes de champagne à la main, parés de costumes chics et de robes de cocktail, à proximité d’un trio de jazz. Salon mondain ? Écrin sénatorial ? Le plateau pourpre, comme gorgé du sang des meurtres de l’Histoire, accueille différents imaginaires.
En 2008, à l’invitation du prestigieux American Repertory Theatre de Boston, Arthur Nauzyciel montait ce texte considéré aux États-Unis comme une œuvre de référence de la philosophie politique. À l’heure où les États autoritaires se multiplient, le TNP propose de redécouvrir ce spectacle emblématique.
Rendez-vous
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En-cas culturel au Musée des Beaux-Arts de Lyon
Ce que la politique, et la littérature (sans oublier la peinture) retiennent de l’histoire, et vice-versa !
→ mercredi 22 janvier et mercredi 5 février 2025
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Théâtromôme
→ garderie artistique le temps du spectacle, dimanche 26 janvier 2025 à 15 h 15
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Rencontre avec l’équipe artistique après le spectacle
→ dimanche 26 janvier 2025