Intégrale Hippolyte-Phèdre

Robert Garnier et Jean Racine / mises en scène Christian Schiaretti

  • Spectacle TNP

Du au

  • Adapté aux scolaires
  • À propos

    Déroulé de l’intégrale :
    Hippolyte à 15h30

    suivi de Phèdre à 18h40

    Fin de la soirée à 20h35

    Hippolyte

    De la Grèce antique, l’auteur reprend l’infernal trio : le père Thésée, le fils Hippolyte et la nouvelle épouse du père, Phèdre. Sa volonté est de montrer sur la scène des corps en proie à la violence du Désir et aux jeux du Pouvoir. Pour nourrir son drame, il s’attache à montrer le massacre de l’innocence personnifiée ici par Hippolyte… En savoir plus

    Phèdre

    Le malheureux destin d’une femme, conduite au suicide par un amour interdit, va inspirer à Racine son chef-d’œuvre, écrit pour une actrice dont il était épris. Il y présente sa Phèdre en victime‑coupable. Victime de la vengeance de Vénus qui s’arrange pour qu’elle soit saisie d’un amour impossible… En savoir plus

    Ces spectacles peuvent aussi être vus séparément :

    Ce spectacle fait partie des Événements Résonance 15ème Biennale d’art contemporain de Lyon.

    Photo : © Bernard Faye – Femme à la larme en cire colorée, André Pierre Pinson, 1784

  • Biographies

    Robert Garnier

    Né vers 1545 dans une famille bourgeoise, Robert Garnier fait des études de droit et obtient deux prix artistiques pour l’écriture de chants royaux. Il devient avocat général du roi au parlement de Paris et se positionne pour un pouvoir royal fort, seul à même de ramener l’ordre dans une France en pleine guerre de religion. Il sympathise avec les poètes de la Pléiade, mais c’est le théâtre qui l’intéresse. Très estimé des poètes et des lecteurs lettrés, il meurt en 1590.

    Jean Racine

    Né en 1639 orphelin et sans fortune, Jean Racine est recueilli au monastère janséniste de Port-Royal, où il bénéficie d’une riche formation intellectuelle. Remarqué pour le talent d’une de ses odes dédiée à Louis XIV, il devient poète officiel du roi. En une décennie, il écrit ses plus grandes pièces et abandonne le théâtre profane après les représentations de Phèdre. Il laissera des poésies diverses, onze tragédies et une comédie, Les Plaideurs, avant de mourir en 1699.

    Christian Schiaretti

    Metteur en scène, pédagogue, il succède à Roger Planchon à la tête du TNP en 2002 après avoir été directeur de la Comédie de Reims. Au TNP, il reprend et recrée La Jeanne de Delteil d’après Joseph Delteil et Le Laboureur de Bohème de Johannes von Saaz, puis fait entendre 7 Farces et Comédies de Molière. Le 11 novembre 2011, il crée Ruy Blas de Victor Hugo pour l’inauguration d’un TNP rénové et agrandi. Il rend hommage à Paul Claudel, avec L’Annonce faite à Marie et L’Échange. Il monte les textes de Michel Vinaver ; de Jean-Pierre Siméon ; de Florence Delay et Jacques Roubaud ; de Denis Guénoun (Mai, juin, juillet, Festival d’Avignon 2014). Il célèbre le théâtre de Aimé Césaire avec Une Saison au Congo et La Tragédie du roi Christophe. Il s’empare de Alfred Jarry avec Ubu roi (ou presque), de Ionesco avec La Leçon, de Roger Vitrac avec Victor ou les enfants au pouvoir. Il s’intéresse à William Shakespeare avec Le Roi Lear et Coriolan ; à Bertolt Brecht avec Mère Courage et ses enfants et L’Opéra de quat’sous ; à August Strindberg avec Père, Mademoiselle Julie et Créanciers; à trois pièces du Siècle d’or et à deux auto-sacramentales de Pedro Calderón de la Barca présentées aussi à la Comédie-Française. Plusieurs de ses spectacles reçoivent des prix. Attaché la Troupe et à un théâtre de répertoire, il reprend régulièrement ses créations avec ses comédiens.

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