Fin de partie

de Samuel Beckett / mise en scène Alain Françon

  • Spectacle invité

Du au

Grand théâtre - Salle Roger Planchon

1h40

  • À propos

    Du mercredi 13 au dimanche 24 février 2013

    Dans le refuge, on trouve Hamm, maître des lieux décrépit et tonnant, aveugle et en fauteuil roulant.
    Avec lui, ses parents culs-de-jatte, bouclés dans des poubelles, qui apparaissent par intermittence, et Clov, son domestique, peut-être son fils adoptif. Mais aujourd’hui quelque chose a changé : ça va peut-être enfin tout à fait finir.
    C’est cette fin, espérée et crainte, retardée et accélérée, jouée et subie, cette impensable et impossible fin, que raconte « Fin de partie ».

    Durée : 1h40

  • Distribution

    Avec Serge Merlin, Gilles Privat, Michel Robin, Isabelle Sadoyan
    Assistant à la mise en scène Nicolas Doutey
    Décors et costumes Jacques Gabel
    Lumières Joël Hourbeigt.

    Production Théâtre de la Madeleine, Paris.

  • Vidéos

  • Biographies

    Samuel Beckett Romancier, poète et dramaturge né à Dublin en 1906 et mort à Paris en 1989. Son écriture, inspirée par l’oeuvre de Joyce et Kafka, est traversée par la question du dicible et met en scène une humanité proche de la bouffonnerie. Il écrit son premier roman, « Murphy », en 1938 à Londres. Parti s’installer en France l’année suivante, il commence à écrire en français à partir de 1945 et traduira Joyce, Rimbaud, Michaux, ainsi que ses propres textes. Entre 1951 et 1953, il publie aux Éditions de Minuit « Molloy », « Malone meurt », « En attendant Godot » et « L’Innommable ». Viendront ensuite « Oh les beaux jours », « Premier amour », pour ne citer que quelques ouvrages. Il explore également le rapport entre la voix et l’image à travers des pièces destinées à la télévision.

    Samuel Beckett a reçu le Prix Nobel de littérature en 1969. Un recueil de ses poèmes de jeunesse, Les Os d’Écho, a été publié chez Minuit en 2002.
    Alain Françon est metteur en scène. Après quatre ans à la tête du CDN de Lyon-Théâtre du Huitième, il est nommé directeur du CDN de Savoie. Durant ce mandat, il entame un travail de création privilégié avec Edward Bond, dont il a monté, entre autres, « La Compagnie des hommes », 1992, Grand Prix du théâtre du Syndicat de la critique, et « Pièces de guerre », 1995, Molière du metteur en scène. Le nom de Alain Françon est associé à celui de Georges Feydeau, avec la création de l’intégrale des farces conjugales, « Du mariage au divorce », 2010, et à celui de Anton Tchekhov dont il a créé « La Cerisaie », Prix du théâtre du Syndicat de la critique 2009 et Molière du metteur en scène 2010, et « Oncle Vania », 2012. La même année, il monte « La Trilogie de la villégiature » de Carlo Goldoni à la Comédie-Française. Alain Françon a dirigé le Théâtre national de la Colline de 1996 à 2010 et poursuit actuellement son travail de création avec sa compagnie Le Théâtre des nuages de neige, fondée en 2010.

  • Théâtromôme

    Dimanche 24 février 2013, à 16h

    Pendant que les parents assistent au spectacle, les enfants sont accueillis dans un atelier en lien avec l’activité théâtrale.

    Réservations auprès de la billetterie : 04 78 03 30 00

  • Revue de presse

    Le Monde
    Alors là, on s’incline ! Quand on voit un spectacle aussi somptueux que « Fin de partie » de Samuel Beckett, il ne reste rien d’autre à faire que de remercier le ciel de nous avoir donné des mains pour applaudir, longuement, vivement. (…)
    Alain Françon qui, une fois de plus, se montre un maître dans la direction d’acteurs. Et quels acteurs ! Fin de partie atteint le nombre d’or, en réunissant Serge Merlin, Jean-Quentin Châtelain, Michel Robin et Isabelle Sadoyan. (…) Vraiment, grâce à eux tous, Beckett doit sourire dans l’au-delà où l’a mené sa Fin de partie. Brigitte Salino

    Télérama
    Rarement metteur en scène aura si bien qu’Alain Françon su mêler comique et tragique pour représenter ce quatuor autant musical qu’existentiel, familial que joueur, et qui défie avec humour et insolence l’absence de sens de toute existence. Fabienne Pascaud

    Rue 89
    1h45 passée entre le rire et les larmes. (…) Tout au long de la soirée, je me suis surpris à entendre rire les spectateurs, à rire comme je n’avais jamais ri face à cette pièce, et dans cette osmose que procure une salle de théâtre à l’écoute intensive du plateau, à être saisi à la gorge par la démarche de Clov, cloué par une inflexion de Hamm, bercé de tendresse par les voix de Nagg et Nell, ces deux vieux là dans leur poubelle. Et pour finir, à l’heure des saluts, à faire un triomphe aux acteurs et quels acteurs ! (…)
    Merci à Françon d’avoir réuni cette si juste distribution. (…) Merci d’avoir dirigé les acteurs avec tant d’intensité. Jean-Pierre Thibaudat

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