Coriolan

De William Shakespeare / Mise en scène Christian Schiaretti

Du au

Hors les murs

  • À propos

    Du 28 janvier au 7 février 2009
    Studio 24, à Villeurbanne

    Sur le forum, les tribuns de la plèbe affrontent sénateurs et généraux patriciens. Confronté à la famine, le peuple réclame blé et justice. S’y ajoute la guerre de l’envahisseur. La pièce suit le parcours de Coriolan, chef de guerre et orgueilleux patricien.
    CaïusMartius affronte en combat singulier TullusAufidius, le chef des Volsques, et lui inflige la défaite à Corioles. C’est à ce moment qu’il prend le nom de Coriolan. Son triomphe conduit sa caste à le proposer pour le Consulat. Malgré son mépris envers les tribuns de la plèbe, et sur les conseils pressants de sa mère Volumnia, il consent à se soumettre à la comédie de la séduction: il doit en effet séduire le peuple puisqu’il doit en recueillir les votes. Mais bientôt, informés du risque de dictature que représenterait son élection, les plébéiens lui retirent leurs voix et exigent son bannissement. Coriolan rejoint alors le camp des Volsques, s’allie à son ancien ennemi, Aufidius, porte les armes contre Rome, sa patrie. Grâce à l’emprise affective de Volumnia, dépêchée par la noblesse romaine terrorisée, il renonce à sa vengeance et s’arrête aux portes du Capitole. Seconde trahison qu’il paiera de sa vie: son allié occasionnel, Aufidius, ordonne son assassinat.

    Comment vivre ensemble quand on est différents? La démocratie est-elle le pire des régimes à l’exception de tous les autres? N’avons-nous le choix qu’entre la démagogie des tribuns et la tyrannie des «hommes forts»? Faut-il préférer la sécurité à la liberté et l’ordre autoritaire à la révolution sociale? Autant de problèmes brillamment abordés par Shakespeare dans sa dernière tragédie, Coriolan (1607). Située dans la Rome républicaine balbutiante, écrite dans l’Angleterre moderne naissante, cette pièce politique expose des enjeux d’une brûlante actualité pour nos républiques et démocraties en souffrance.

    Durée : 3h45
    1ère partie : 2h15
    Entracte : 0h15
    2ème partie : 1h15

  • Distribution

    Avec : Stéphane Bernard, Roland Bertin, Laurence Besson, Pascal Blivet, Olivier Borle, Mohamed Brikat, Jeanne Brouaye, Armand Chagot, Jérémie Chaplain, Philippe Dusigne, Gilles Fisseau, Julien Gauthier, Jacques Giraud, Nicolas Gonzales, Damien Gouy, Sylvain Guichard, Claude Kœner, Aymeric Lecerf, David Mambouch, Clément Morinière, Daniel Pouthier, Loïc Puissant, Jérôme Quintard, Dimitri Rataud, Alain Rimoux, Julien Tiphaine, Jacques Vadot, Clémentine Verdier, Hélène Vincent, Wladimir Yordanoff

    Techniciens en jeu : Louis Carmona, Fabrice Cazanas
    Conseiller littéraire : Gérald Garutti
    Lumières : Julia Grand
    Son : Michel Maurer
    Costumes : Thibaut Welchlin
    Coiffures, maquillage : Nathalie Charbaut, Nathalie Eudier;
    Directeur des combats : Didier Laval
    Assistantes : Laure Charvin-Gautherot, NaïdAzimi
    Assistant à la scénographie : Loïc Thiénot
    Assistant aux costumes : Jean-Philippe Blanc
    Assistants au son : Laurent Dureux, Éric Georges, Olivier Renet, Pierre Sauze
    Photo : Christian Ganet

    Production : Théâtre National Populaire – Villeurbanne avec le soutien du Département du Rhône
    Avec la participation artistique : de l’ENSATT et l’aide de la Région Rhône-Alpes pour l’insertion des jeunes professionnels.

    Avec le soutien du Jeune Théâtre National

  • Galerie photos

  • Téléchargements

  • Prix

    Récompenses

    Ce spectacle a reçu le Prix de la Critique Georges Lerminier 2006/2007 et, en 2009 le Molière du Metteur en scène et le Molière du Théâtre public, Roland Bertin a reçu le Molière du Comédien dans un second rôle.