Carte blanche à André Markowicz

Annulé en raison des mesures gouvernementales et reporté à la saison 2021-2022

  • Carte blanche

Du au

salle Jean-Vilar

  • Adapté aux scolaires
  • À propos

    Vendredi 5 février 2021 :

    Suite aux mesures gouvernementales prises dans le cadre de la pandémie de Covid-19, ce spectacle est annulé et reporté à la saison 2021-2022. Les spectateurs ayant déjà réservé des places seront informés des modalités de remboursement par le service billetterie.

    La billetterie est à votre disposition :

    04 78 03 30 00 – billetterie@tnp-villeurbanne.com

  • Mercredi 10 mars 2021

    André Markowicz et Jean Bellorini entretiennent depuis plusieurs années un dialogue artistique riche. Traducteur des grandes œuvres de la littérature russe, André Markowicz est aussi un pédagogue passionné, un artiste du plateau qui invente des formes spectaculaires en mariant poésie et musique en toute liberté. Il propose ici quatre soirées exceptionnelles. Deux autour de la poésie russe avec la violoncelliste Sonia Wieder-Atherton, et deux autres autour de l’œuvre de Françoise Morvan, poétesse et traductrice, avec la chanteuse Annie Ébrel et la contrebassiste Hélène Labarrière. Une invitation à voyager dans les langues et les saisons, d’Est en Ouest.

    Mercredi 10 mars 2021 à 20h30

    Les Arbres

    Les Arbres est un des cycles majeurs du plus grand livre de Marina Tsvétaïéva (1892-1941) Après la Russie. C’est un cycle de l’exil, un cycle du peuple de l’exil, le peuple juif. C’est aussi le cycle de la sécheresse, celui du vent et de la couleur grise : la couleur du vent sec dans les arbres, et la couleur des cheveux de la vieillesse. À peine âgée de trente ans, Marina Tsvétaïéva avait les cheveux gris. C’est une suite bouleversante, toujours changeante. Je dirai les textes en russe et en français. La musique sera aussi somptueuse que les poèmes.

    André Markowicz

    poèmes de Marina Tsvétaïeva

    avec Sonia Wieder-Atherton (violoncelle) et André Markowicz

    durée 1h

    Réservez vos billets

  • Jeudi 11 mars 2021

    Jeudi 11 mars 2021 à 20h

    Requiem

    Si les mots de la poétesse russe Anna Akhmatova, interdite de publication par le régime stalinien, parviennent encore jusqu’à nous aujourd’hui, c’est qu’elle les a d’abord inscrits dans les esprits avant de les figer sur le papier. Elle a confié à la mémoire de ses amies les douze poèmes et la préface de Requiem, composés entre 1935 et 1938.

    Avec ce concert-lecture, André Markowicz propose une expérience similaire : confier, dans l’instant, les mots parlés, langues mélangées ; délivrer les poèmes dans l’immédiateté, de bouche à oreilles, de cœur à cœur. Les mots incandescents d’Anna Akhmatova traversent le temps, et l’on entend pleinement la terreur totalitaire, la séparation d’avec les proches, la révolte et la colère, le rythme des saisons, les instants sauvés par la beauté. La violoncelliste Sonia Wieder-Atherton, en choisissant de faire entendre les notes de Benjamin Britten en regard des mots d’Anna Akhmatova, ouvre un espace sonore inattendu. Le dialogue entre les cordes et la voix s’installe comme une évidence, tant la charge émotionnelle et l’épure des deux matériaux se font écho.

    poèmes d’Anna Akhmatova
    3e suite pour violoncelle seul, opus 87 de Benjamin Britten

    avec Sonia Wieder-Atherton (violoncelle) et André Markowicz

    durée 1h

    Réservez vos billets

  • Vendredi 12 mars 2021

    Vendredi 12 mars 2021 à 20h30

    L’Oiseau-loup

    Peut-on écrire une histoire à partir de fragments pris à la trame du temps ? Et mettre en jeu ces fragments à voix nue pour en faire résonner les échos ? André Markowicz tentera l’expérience pendant une semaine, avec de jeunes acteurs, à partir d’un texte inédit de Françoise Morvan, L’Oiseau-loup. On y découvre une amitié d’enfants dont les destins basculent avec l’effondrement du monde paysan.

    textes de Françoise Morvan

    avec les élèves du Théâtre de l’Iris

    durée 40 min

    Le programme de salle (PDF, 536 ko)

  • Samedi 13 mars 2021

    Samedi 13 mars 2021 à 20h30

    Avril

    Depuis plusieurs années, Françoise Morvan se livre à une expérience de poésie destinée à un public qui ne lit pas de poésie. Mettant ses textes en résonance avec les chansons du répertoire traditionnel breton interprétées par Annie Ebrel et avec la poésie russe, elle compose des histoires très simples, nées d’un lieu et d’un temps précis mais ouvrant sur la poésie universelle : ici, l’adolescence et le trouble d’un printemps froid, une journée de lessive en avril dans un village de Cornouailles – et la poésie russe en écho à la tradition chantée de la Bretagne intérieure pour dire le passage d’un âge à l’autre, d’un monde à l’autre, ce tremblement au bord du temps. Glissant du texte au chant repris comme en miroir, Annie Ébrel (dont le nom veut dire « avril » en breton) assure la légèreté du passage du breton au français. Comme je trame sur le son même du russe l’improvisation en français. Et la contrebasse d’Hélène Labarrière vient donner de la profondeur et unir ces voix.

    André Markowicz

    textes de Françoise Morvan

    chansons populaires bretonnes et improvisations à la contrebasse par Annie Ebrel et Hélène Labarrière

    poèmes russes dits et traduits par André Markowicz

    durée 1h

    Réservez vos billets

  • Biographie

    André Markowicz

    Né en 1960, André Markowicz a passé ses premières années en Russie. Depuis 1981, il a publié plus d’une centaine de volumes de traductions, d’ouvrages de prose, de poésie et de théâtre. Il a participé à plus d’une centaine de mises en scène de ses traductions, en France, au Québec, en Belgique ou en Suisse. Il a traduit l’intégralité des œuvres de fiction de Fiodor Dostoïevski pour les éditions Babel/Actes sud (45 volumes), le théâtre complet de Nikolaï Gogol, Du malheur d’avoir de l’esprit d’Alexandre Griboïédov, les pièces d’Alexandre Pouchkine (Scènes dramatiques et Boris Godounov) et son roman en vers Eugène Onéguine, le Bal masqué de Mikhaïl Lermontov, Cœur ardent, La Forêt et L’orage d’Alexandre Ostrovski, ainsi qu’une quarantaine d’autres pièces d’auteurs aussi différents qu’Alexandre Soukhovo-Kobyline, Léon Tolstoï, Léonid Andréïev, Maxime Gorki, Nikolaï Erdman, Evguéni Schwartz, ou Alexandre Vvédenski. Il a traduit, en collaboration avec Françoise Morvan, le théâtre complet d’Anton Tchekhov et Le Songe d’une nuit d’été, puis, seul, quatorze pièces de William Shakespeare. En 2011, dans Le Soleil d’Alexandre, il rassemble et présente les poèmes et la vie des poètes de la génération d’Alexandre Pouchkine. Il a publié quatre recueils de poèmes : Figures, Les gens de cendre, L’emportement et Herem. Ses derniers livres sont parus aux éditions Inculte : Partages, Ombres de Chine et L’Appartement. Il est lauréat du prix de traduction Nelly Sachs 2012.

    André Markowicz est artiste invité du TNP.

  • En lien avec le spectacle

    Passerelle En-cas culturel

    Une visite-lecture d’une demi-heure autour d’une œuvre, d’un artiste, d’un courant artistique par un comédien.
    Âme slave : poésie et propos sur l’art.
    Mercredi 24 février à 12h30, au Musée des Beaux-Arts
    En savoir plus

    Autour d’un vers

    Échange poétique le temps d’un verre avec Jean Bellorini et André Markowicz.
    Jeudi 25 février à 19h
    En savoir plus