Ça ira (1) Fin de Louis

création de Joël Pommerat

  • En partenariat

Du au

Grand théâtre, salle Roger-Planchon

4h30, deux courtes pauses comprises

  • À propos

    Du fait de la durée du spectacle, si vous avez choisi d’opter pour les transports en commun, nous vous encourageons à vérifier les compatibilités horaires (tcl.fr) et le cas échéant, nous vous invitons à vous tourner vers d’autres modes de déplacement. Voir la rubrique covoiturage et autres solutions

    Travailler sur la Révolution française, c’est un peu comme travailler sur les mythes anciens. C’est une matière déjà connue de tous, appartenant à chacun, déjà traitée, une matière devenue mythe.

    Faire revenir, ressortir le vivant sous les images figées. Se mettre au cœur des choses, à l’intérieur d’une aventure politique humaine quasiment incroyable, miraculeuse. On ne cherche pas à représenter un ailleurs, mais à faire revivre les faits historiques : donner une sensation de temps présent au passé. Si reconstitution il y a, c’est au sens d’une recherche de matérialisation, de concret, de vérité, pour faire réapparaître ces événements comme pour une première fois. Il s’agit plutôt d’actualiser : « comme si » cela avait lieu « ici maintenant ».

    Donner un sentiment de proximité : faire (re)découvrir au spectateur ce qu’il croyait savoir. Chercher ce qui fait racine de notre présent dans ces situations. On doit vivre cette pièce sur la Révolution comme un instant présent. Comme si on voyait se dérouler sous nos yeux une insurrection générale dans la société. Raconter impartialement. Entrer dans la complexité politique et humaine.

    Éviter le dogmatisme, la simplification manichéenne, et aussi l’illustration. Le théâtre n’est pas le lieu de la réhabilitation ou du jugement. Mais il peut donner une autre vision des êtres et des événements. Cela interroge, bien sûr, notre rapport au passé et, plus largement, au récit.

    Programmé en collaboration avec les Célestins, Théâtre de Lyon.

    © Elisabeth Carecchio

  • Biographie

    Joël Pommerat, écrivain de spectacles, fonde la compagnie Louis Brouillard en 1990. Reliant l’écriture à la scène, la dramaturgie de Joël Pommerat se nourrit du travail au plateau de ses comédiens. Parmi ses spectacles, citons Pôles, Treize étroites têtes, Mon ami, Grâce à mes yeux, D’une seule main, Le Petit Chaperon rouge… En 2006, le Syndicat de la critique lui décerne le Prix de la meilleure création d’une pièce en langue française pour Cet enfant, tandis que le texte des Marchands reçoit le Grand Prix de littérature dramatique en 2007. La Compagnie Louis Brouillard est invitée au Festival d’Avignon en 2006 et y présente Le Petit Chaperon rouge, Au monde et Les Marchands, puis Je tremble (1 et 2) en 2008. Pinocchio et Le Petit Chaperon rouge font l’objet d’une reprise à l’Odéon – Théâtre de l’Europe, Ateliers Berthier. En 2010, Cercles / Fictions reçoit le Molière des compagnies. Il crée Cendrillon et La grande et fabuleuse histoire du commerce, 2011. Récemment, il a écrit le livret et mis en scène Thanks To My Eyes, un opéra d’Oscar Bianchi, au Festival d’Aix en 2011.

    Son spectacle, La Réunification des deux Corées, créé en 2013, remporte un vif succès et ne cesse de tourner depuis. Il signe le livret et la mise en scène de l’opéra de Philippe Boesmans Au monde, d’après sa pièce éponyme, création à La Monnaie, Bruxelles, 2014. Joël Pommerat est associé à l’Odéon — Théâtre de L’Europe et au Théâtre national de Bruxelles et fait partie de l’association d’artistes de Nanterre-Amandiers. Au TNP, la compagnie Louis Brouillard a présenté Les Marchands, 2010, Je tremble (1 et 2), 2011, Ma chambre froide, 2012, La grande et fabuleuse histoire du commerce, 2012, et Cendrillon, 2014.

  • Distribution

    Avec
    Saadia Bentaïeb
    Agnès Berthon
    Yannick Choirat
    Éric Feldman
    Philippe Frécon
    Yvain Juillard
    Anthony Moreau
    Ruth Olaizola
    Gérard Potier
    Anne Rotger
    David Sighicelli
    Maxime Tshibangu
    Simon Verjans
    Bogdan Zamfir

    (distribution en cours)

    Scénographie et lumière Éric Soyer

    Costumes Isabelle Deffin

    Son François Leymarie et Grégoire Leymarie

    Construction des décors Thomas Ramon – Artom

    Direction technique Emmanuel Abate

    Dramaturgie Marion Boudier

    Collaboration artistique Marie Piemontese et Philippe Carbonneaux

    Assistante à la mise en scène Lucia Trotta

    Conseiller historique Guillaume Mazeau

    Assistants documentation et dramaturgie Guillaume Lambert et Marie Maucorps

    Production Compagnie Louis Brouillard

    Coproduction Théâtre Nanterre-Amandiers, Le MANEGE-MONS/Scène transfrontalière de création et de diffusion, Mons 2015/Capitale européenne de la Culture, Théâtre National/Bruxelles, Mostra Internacional de Teatro/Sao Paulo, Les Théâtres de la Ville de Luxembourg, MC2/Maison de la Culture de Grenoble, La Filature/Scène nationale de Mulhouse, Espace Malraux/Scène nationale de Chambéry et de la Savoie, Théâtre du Nord/CDN Lille-Tourcoing-Nord-Pas-de-Calais, FACM/Festival théâtral du Val d’Oise, L’apostrophe/Scène nationale de Cergy-Pontoise et du Val d’Oise, Centre National des Arts/Ottawa, Théâtre National Populaire/Villeurbanne et Célestins/Théâtre de Lyon, Le Volcan/Scène nationale du Havre, Le Rive Gauche/Scène conventionnée de St Etienne du Rouvray, Bonlieu/Scène nationale d’Annecy, le Grand T, Théâtre de Loire-Atlantique/Nantes (en cours)

    Spectacle créé au Manège de Mons, sept. 2015

  • Revue de presse

    Un grand artiste est quelqu’un qui ose et sait renoncer à tout ce qu’il sait faire pour remettre en cause sa manière et son univers. Avec Ça ira (1) Fin de Louis, l’homme de théâtre qu’est Joël Pommerat propose une plongée dans les premières années de la Révolution française, qui rompt en partie avec ce que l’on connaissait de lui: images mystérieuses, histoires de famille, questionnement de l’entreprise, contes réinventés. Des spectacles envoûtants dans lesquels la parole était un matériau parmi d’autres.

    Dans le spectacle qu’il présente actuellement à Nanterre, c’est la parole qui est la matière première, et le spectateur est plongé immédiatement, pendant quatre heures qui passent très vite, dans la circulation de cette parole.

    Armelle Héliot, Le Figaro

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    (…) Pas d’images d’Épinal attendues, de piques et de bonnets phrygiens. Les personnages sont habillés à la mode d’aujourd’hui. Les noms de Necker, Mirabeau, Sieyès, Marat… ne sont pas prononcés. Le premier ministre se nomme « Müller », un représentant du peuple « Madame Lefranc »… car, ici, nonobstant l’anachronisme, les députés sont aussi bien hommes que femmes. Seul le roi est toujours appelé « Louis XVI », mais la reine, jamais « Marie-Antoinette ». Il en va de même pour les lieux : la Bastille est rebaptisée « prison centrale »…

    Dans le décor de boîte vide et noire occupée juste par une table, quelques chaises, une tribune…, éclairée de plein feu ou noyée d’une pénombre incertaine, le temps se fait intemporel, les années 1780 se lisent à la lumière des années 2010, et vice versa.

    Didier Mereuze, La Croix

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    Élevée au rang de mythe, la Révolution française qui nous est ici donnée à voir – et à vivre – éclaire formidablement notre présent. En nous rappelant les fondements de nos sociétés modernes, la base des idées et valeurs qui les constituent, Joël Pommerat et sa troupe mettent habilement en abyme la crise démocratique qui sévit aujourd’hui. Sans aucun didactisme. Un spectacle d’utilité publique. Un vrai coup d’éclat.

    Léna Martinelli, Les Trois Coups

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  • Vidéo

  • En lien avec le spectacle

    • Prélude
      Samedi 9 janvier 2016 à 18h00, une mise en perspective des enjeux du spectacle vous est proposée.En savoir plus
    • Théâtre et Philosophie « La révolte, entre destin individuel et prise de conscience collective. »
      Lundi 11 janvier à 18h30. Avec Joël Pommerat. En savoir plus
    • Théâtromôme « Il était une fois la Révolution »

      Pendant que les parents assistent au spectacle, les enfants sont accueillis dans un atelier en lien avec l’activité théâtrale.
      Dimanche 17 janvier 2016 à 15h00 Plus d’infosDimanche 24 janvier 2016 à 15h00 Plus d’infos

  • Documents

  • Covoiturage et autres solutions

    BON À SAVOIR
    Un ticket à tarif réduit au parking Hôtel de Ville !

    En accord avec Lyon Parc Auto, vous pouvez acheter des tickets de parking les soirs du spectacle, au vestiaire du théâtre, avant ou après la représentation.

    Nous proposons un tarif préférentiel pour nos spectateurs : forfait de 2,70 € pour 4 heures.

    POUR FACILITER VOS DÉPLACEMENTS :

    Sur place, panneau de covoiturage dans le hall du TNP
    Nous mettons à votre disposition chaque soir un tableau d’inscription : dépose d’une annonce ou demande de covoiturage.

    Vélo’v

    Un service du Grand Lyon de locations de vélos simple et pratique pour tous vos trajets.
    Voir les différentes stations Vélo’v sur la carte interactiveLa station Vélo’V la plus proche du TNP la station Velo’v n°10027, Mairie de Villeurbanne, avenue Aristide-Briand, en face de la mairie.

    Avec le Grand Lyon, plateforme de covoiturage

    Pour vous aider à constituer votre équipage de soirée, le Grand Lyon mets à votre disposition une page dédiée où vous pourrez indiquer votre trajet et recueillir les coordonnées des personnes effectuant un déplacement similaire. Profitez-en, aucune commission n’est prélevée pour la mise en relation !

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