Archipel

chorégraphie théâtrale
textes extraits des Villes invisibles
d’Italo Calvino
une création de Nicolas Musin

  • Création TNP

Du au

salle Roger-Planchon

1h20

  • Adapté aux scolaires
  • À propos

    Plus qu’une pratique sportive, le skate a toujours été une culture, une manière de vivre et d’habiter le monde. Tolérés et irrévérencieux, les skateurs réécrivent la ville à travers une série d’actes rituels rattachés à une sociabilité adolescente. Libres et lucides, ils circulent selon des dynamiques de poussée, d’attraction et de lutte contre la pesanteur. À leur manière, ils dansent. Ancien danseur d’opéra fasciné par cette culture, le chorégraphe belge Nicolas Musin s’associe au TNP pour imaginer Archipel. À partir de propositions spontanées de jeunes skateurs, il élabore des structures chorégraphiques qui viennent se cristalliser dans un spectacle plein de prouesses techniques et de poésie.

    Sur scène, rideurs, traceurs et danseurs évoluent sur une rampe de skate, conçue à la fois comme un espace de circulation, un territoire d’expression libre et un lieu de construction personnelle. En écho à cette réécriture métaphorique et visuelle de l’espace urbain, des extraits des Villes invisibles d’Italo Calvino dessinent d’autres villes encore, au simple moyen de la poésie des mots. Sous la direction de Jean Bellorini, trois comédiens de l’ancienne Troupe éphémère de Saint-Denis livrent des extraits de ce « dernier poème d’amour aux villes », majestueux voyage dans l’empire de la langue.

    Archipel, à la croisée de ces langages, de ces manières de dire et de rêver l’espace urbain, dresse un inventaire de villes qui n’ont leur place sur aucun atlas. Nicolas Musin invite à voir en chacune d’elles un monde nouveau, un monde à réinventer autrement. Il fait le pari que chaque jeune porte en lui une ville invisible – qu’il l’exprime en mots ou en figures. La musique, composée par Sébastien Trouvé, accompagnera la dérive imaginaire des jeunes interprètes. Elle sera faite de matériaux divers : mélodies originales, nappes électroniques et bruitages artisanaux. Cet ensemble de textes, de gestes, d’images et de sons promet une performance aussi inattendue qu’époustouflante.

  • Biographies

    Nicolas Musin

    Né en Belgique, il passe son enfance en Afrique, au Japon et en Inde. Après une formation à l’école de Danse de l’Opéra de Paris (1980 à 1986) et des études d’Histoire de l’art à l’École du Louvre (1986 à 1989), il se tourne vers une carrière de danseur et intègre successivement le Ballet de l’Opéra de Paris, les Ballets de Monte-Carlo et le Hamburg Ballett. En tant que soliste, il danse dans des œuvres de Vaslav Nijinski, George Balanchine, Martha Graham, Jérôme Robbins, Maurice Béjart, Pina Bausch, John Neumeier, Jiří Kylián, William Forsythe, Ohad Naharin et Mats Ek. Parallèlement à sa carrière de danseur, il crée des pièces chorégraphiques pour les Ballets de Monte-Carlo, le Bayerisches Staatsballett, le Stuttgart Ballett, Introdans, le Ballet Gulbenkian. En 2002, il crée sa propre compagnie à Vienne en Autriche. Cet outil lui permet d’accueillir des chorégraphes tels Angelin Preljocaj, Wayne McGregor, William Forsythe, Karole Armitage et de développer des projets pluridisciplinaires avec, entre autres, la Biennale de Venise, le Aoyama Round Theatre, le Bregenz Festspiele, le Volkstheater, le Suzanne Dellal Center de Tel-Aviv, le Vienna Art Orchestra, le Tonkünstler Orchester, le Venice Baroque Orchestra ou encore avec le couturier Helmut Lang et la romancière Elfriede Jelinek. En 2010, il s’installe à Genève et collabore avec le Flux Laboratory, le Grand Théâtre de Genève, le Festival d’Athènes, le Théâtre Nanterre-Amandiers, la Fondation Andy Warhol, la Ville de Genève ou le Central St-Martins College de Londres. En parallèle, il enseigne à la HEAD (filière mode) et fait partie des comités du Centre d’Art Contemporain et du MAMCO. En 2016, il fonde La Compagnie Urbaine pour développer des projets dans l’espace public avec de jeunes performeurs urbains, pour transformer des actes spontanés en geste artistique et ouvrir la voie d’une conversation entre espace public et espace théâtral. Le premier grand projet, réalisé en 2017 sur le Skate-Park de Plainpalais, connait un très grand succès public et médiatique. Depuis, il collabore régulièrement avec la Ville de Genève, de Lausanne, de Zürich, de Sao Paulo, de Rio de Janeiro, de Belo Horizonte et d’Athènes.

  • Distribution

    avec 9 riders skate : Florian Maillet (@le_pleasurelove), Théo Dabadie (@dabadietheo), Camilo Nicolas Payares Gonzalez (@ _speedygonzo), Baptiste Bordier (@baptisto.b), Romane Panossian (@enam0r_) et Jérémie Moreau (@trucmoroz)
    trottinette : Guillaume Trucchi (@tigerbalmedicine), Arnaud Andres (@arnoandres), Antonin Mollard (@antonin_mollard) et Ugo Léonce (@ugoleonce)

    3 traceurs Caryl Cordt-Moller (@carylcordtmoller), Maxime Renaud (@max.iris.pk) et Kevin Bringolf (@kevin_bringolf)

    jeu Damoh Ikheteah, Liza Alegria Ndikita, Ulrich Verdoni

    chorégraphie, univers visuel Nicolas Musin
    collaboration artistique Jean Bellorini, Michel Jusforgues
    lumière Jean-Marc Skatchko
    création musicale Sébastien Trouvé
    assistant, formateur Caryl Cordt-Moller (parkour)
    adaptation du décor les ateliers du TNP

    Rider : pratiquant d’un sport de glisse terrestre.
    Traceur : pratiquant de parkour.
    Parkour : art du déplacement, discipline sportive acrobatique de franchissement d’obstacles sans l’aide de matériel.

    production Théâtre National Populaire
    coproduction Association Urbanity – Genève

  • Vidéos

  • Rendez-vous

    Rencontre après spectacle
    À l’issue de la représentation, nous vous invitons à un bord de scène avec l’équipe artistique.
    jeudi 11 novembre
    Plus d’infos

    Théâtromôme
    Pendant que les adultes vont au spectacle, les enfants participent à un atelier (accueil à partir de 15h15).
    « Bouge ton corps ! « , un échauffement et une initiation au skate. En partenariat avec l’association Roule qui peut.
    dimanche 14 novembre à 15h30
    Plus d’infos

  • Documentation