‘Achnabour’

Cabaret Aznavour / par Christine Gagnieux et Christian Schiaretti

  • Spectacle TNP

Du au

Petit théâtre, salle Jean-Bouise

1h45

  • Adapté aux scolaires
  • À propos

    Création

    Ce cabaret est un hommage personnel de Christine Gagnieux à Charles Aznavour, mêlant aux chansons en français connues de tous des traductions en espagnol. Ce choix tient aux hasards de la biographie autant qu’à l’affirmation des goûts : à la fois souvenirs d’un père qui chantait Aznavour en espagnol (Achnabour) et d’une enfance impérissablement marquée par ces chansons. Lettre d’amour autant que lecture intime de l’œuvre. Créé en complicité avec Christian Schiaretti, ce spectacle à deux voix est aussi le dialogue de deux artistes autour de passions partagées : l’Espagne, la poésie, la chanson populaire. Ainsi, sur le modèle du cabaret, viennent se mêler à la musique des apartés et des échos poétiques, des bribes de souvenirs et des retours sur la figure mythique du chanteur. Renouer avec l’esprit des Langagières (célébration de la langue dans tous ses états) pour donner à entendre un des plus célèbres chanteurs populaires du xxe siècle.

  • Biographies

    Christine Gagnieux, née à Lyon, spectatrice assidue de Planchon et Maréchal, commence sa formation d’actrice auprès de Jean-Louis Martin Barbaz, avant d’intégrer la classe de Antoine Vitez et l’atelier de Pierre Debauche au Conservatoire de Paris. Elle joue sous la direction de Pierre Romans, Daniel Mesguich, Jean-Louis Thamin, Anne Delbée, Patrice Chéreau, puis retrouve Antoine Vitez pour plusieurs spectacles, dont Phèdre, Le Pique-Nique de Claretta… Elle travaille avec Alain Françon, La Dame de chez Maxim, ou Jacques Lassalle, Andromaque, et poursuit pendant plusieurs années un compagnonnage artistique avec Jean-Louis Martinelli, Conversation chez les Stein, La Musica Deuxième, L’Église, Calderón, Emmanuel Kant, Andromaque, OEdipe, Personkretz, Phèdre, Le Deuil sied à Électre… Récemment elle a joué sous la direction de Jean-Louis Thamin, Le Garçon Girafe ; Alain Germain, Le Malade Imaginaire ; Bernard Sobel, Un homme est un homme ; Christian Schiaretti, Bettencourt Boulevard ou une histoire de France de Michel Vinaver. Elle enseigne également au TNS, à la Comédie de Saint-Étienne et au Conservatoire du xiii e, Paris.

    Christian Schiaretti dirige la Comédie de Reims de 1991 à 2002. Il est directeur du TNP depuis janvier 2002 où il a présenté Mère Courage et ses enfants et L’Opéra de quat’sous de Bertolt Brecht, Père, Mademoiselle Julie et Créanciers de August Strindberg, L’Annonce faite à Marie de Paul Claudel, 7 Farces et Comédies de Molière, Philoctète de Jean- Pierre Siméon, trois pièces du Siècle d’or : Don Quichotte, Don Juan, La Célestine, les cinq premières pièces du Graal Théâtre de Florence Delay et Jacques Roubaud, Mai, juin, juillet de Denis Guénoun (présenté au Festival d’Avignon 2014), Le Roi Lear de William Shakespeare, Électre de Jean- Pierre Siméon, Bettencourt Boulevard ou une histoire de France de Michel Vinaver, Ubu roi (ou presque) de Alfred Jarry. Ses spectacles, Coriolan de William Shakespeare, 2006, Par-dessus bord de Michel Vinaver, 2008, et Une Saison au Congo de Aimé Césaire, 2013, ont reçu de nombreux prix. Pour l’inauguration du nouveau Grand théâtre, il crée Ruy Blas de Victor Hugo, le 11 novembre 2011. Très attaché à un théâtre du répertoire, Christian Schiaretti reprend régulièrement ses créations avec les comédiens de la troupe.

  • Distribution

    avec François Martin piano
    Quentin Nedelcu guitare
    Leïla Soldevila Renault contrebasse

    lumières Julia Grand

    production Théâtre National Populaire

  • Interview vidéo