L’Animal imaginaire

texte, mise en scène et peintures Valère Novarina

  • Spectacle

Du au

Aucune salle

2h50

  • Adapté aux scolaires
  • À propos

    Titre indiqué sur la brochure : L’Animal parlant, entrée perpétuelle

    Inconcevable de composer une saison au TNP sans accueillir une fois encore Valère Novarina. Entre lui, nos scènes et les spectateurs, c’est l’espace perpétuellement ouvert d’une joie à venir.

    Valère Novarina voyage dans différents mondes langagiers. Muni de sa loupe et de son scalpel, il dissèque le langage de la politique et des médias et creuse le langage nocturne des rêves. Loin de toute continuité dramatique et de toute approche mécanique de la scène, il puise dans le cirque, le ballet, l’opéra, pour construire un récit ondulatoire et rythmique, aussi acéré que le rêve, aussi coloré que l’enfance, une fête qui réveille des « zones de joie » dans le cerveau du spectateur. Entouré d’une troupe d’acteurs fidèles, Valère Novarina développe l’art de la variation pour faire entendre les choses « autrement ». Car au théâtre, rien n’apparaît jamais deux fois de la même façon. Les acteurs sont aussi des peintres du langage. Le texte est révélé par les corps des acteurs et chaque rencontre est singulière. Acteurs et spectateurs s’étonnent à chaque instant d’être en homme. On vient au théâtre assister à l’aventure de l’animal parlant, au démontage et à la réinvention perpétuelle de la figure humaine comme à une grande fête primitive. Avons‑nous oublié que nous étions aussi des animaux ?

    Adélaïde Pralon

    © Pascal Victor

  • Biographies

    Valère Novarina

    Après avoir passé son enfance et son adolescence au bord du lac Léman et dans la montagne, Valère Novarina étudie à Paris la littérature et la philosophie. Il rencontre Roger Blin, Marcel Maréchal, Jean-Noël Vuarnet, Jean Dubuffet, veut devenir acteur mais y renonce rapidement. Il écrit tous les jours depuis l’âge de huit ans. Une activité graphique puis picturale se développe peu à peu en marge de ses travaux d’écriture : dessins des personnages, puis peintures des décors lorsqu’il commence, à partir de 1986, à mettre en scène certains de ses livres. En 2006, il entre au répertoire de la Comédie-Française avec L’Espace furieux. Dans sa bibliographie, on distingue les œuvres directement théâtrales, les romans sur-dialogués, monologues à plusieurs voix ou poésies en actes, et enfin les œuvres dites théoriques, qui explorent le corps de l’acteur où l’espace et la parole se croisent. Insaisissable et agissant, le langage est une matière dans l’œuvre de ce poète sans mesure. Ses livres sont publiés, pour la plupart, aux éditions P.O.L.

    Au TNP, Valère Novarina a présenté Le Monologue d’Adramélech en 1986, L’Origine rouge en 2000, La Scène en 2004, Le Vrai sang en 2011, L’Atelier volant en 2012 et Le Vivier des noms en 2016.

  • Distribution

    avec Édouard Baptiste, Julie Kpéré, Manuel Le Lièvre, Dominique Parent, Agnès Sourdillon, Nicolas Struve, René Turquois, Bedfod Valès, Valérie Vinci
    et Christian Paccoud – Accordéon

    collaboration artistique Céline Schaeffer

    musique Christian Paccoud

    scénographie Jean-Baptiste Née

    lumières Joël Hourbeigt

    costumes Charlotte Villermet

    dramaturgie Roséliane Goldstein, Adélaïde Pralon

    collaboration musicale Armelle Dumoulin
    réalisation costumes Sylvie Barras, Camille Brangeon

    réalisation marionnette Charlotte Villermet et Jean-Paul Dewynter

    assistante de l’auteur Sidonie Han
    répétitrice Pauline Clermidy
    régie générale Richard Pierre

    régie lumières Paul Beaureilles

    régie plateau Elie Hourbeigt


    construction du décor Atelier de La Colline

    production déléguée L’Union des contraires

    coproduction La Colline – Théâtre National, Scène nationale du Sud-Aquitain

    La compagnie L’Union des contraires est conventionnée par le Ministère de la Culture – DRAC Île-de-France

    avec le soutien de L’OIF – L’Organisation Internationale de la Francophonie, la Fondation Connaissance et Liberté (FOKAL) en collaboration avec la compagnie Nous Théâtre
    avec le soutien de la Spedidam

    La Spedidam est une société de perception et de distribution qui gère les droits des artistes interprètes en matière d’enregistrement, de diffusion et de réutilisation des prestations enregistrées.

    remerciements Guy Régis Jr., Hélène Lacroix, Philippe Marioge, Collection de l’Art brut de Lausanne

    Création le 20 septembre 2019 dans la grande salle de La Colline ‑ Théâtre National
    Le texte est édité chez P.O.L
    Ce spectacle fait partie des Événements Résonance 15ème Biennale d’art contemporain de Lyon.

  • Revue de presse

    « La joie est grande d’entendre ces mots. Une joie à la fois enfantine, parce que l’invention de l’auteur est sans bornes, et réflexive, parce que cette invention nous met face aux creux de notre langage. » Lire l’article
    Brigitte Salino, Le Monde, sept 2019

    « Valère Novarina est un obsessionnel. Un fou des mots et du langage qu’il se plaît à triturer pour en extraire une sève nouvelle. Chez lui, le langage est une fin, et non un moyen. Son écriture est une composition, où les syllabes sont comme des notes, au service d’une partition expérimentale. Dans un monde où le langage est devenu un simple véhicule, parfois vide de sens, lui s’échine, tel un inlassable combattant, à en redorer le blason. (…) Une telle célébration de la langue est si rare que les amoureux des bons mots auraient tort de s’en priver. » Lire l’article
    Vincent Bouquet, Les Échos, sept 2019

  • Interview vidéo

  • En lien avec le spectacle

    • Passerelle musée

      En-cas culturel « Paroles de Novarina. Un art de l’imaginaire ». Mercredi 11 décembre à 12h30 au Musée des Beaux-Arts de Lyon. En savoir plus

    • Afterwork

      La « novlangue » : atouts et dangers du prêt-à-parler. Mardi 17 décembre 2019 à 19h00. En savoir plus

    • Rencontre après spectacle

      Jeudi 19 décembre à l’issue de la représentation, nous vous invitons à rencontrer des membres de l’équipe artistique.

  • Documents