Mademoiselle Julie
Du au
Aucune salle
1h40
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À propos
Du jeudi 1er au dimanche 25 mars 2012
1888 – Pendant la nuit de la Saint-Jean, alors que le comte est absent et que le peuple se laisse aller à une joie exubérante, la jeune comtesse Julie, exaltée par l’heure et les circonstances, invite son valet de chambre Jean à danser. Elle le provoque et se donne à lui. Jean profite de cette situation pour réaliser un rêve longtemps caressé: devenir propriétaire d’un grand hôtel. Pour arriver à ses fins il convainc Julie à voler son père et à fuir. Elle se prend de haine pour cet être vil à qui elle se sent dorénavant liée et, tiraillée entre honte et mépris, ne sait plus à quoi se résoudre. Les deux amants décident pourtant de fuir.
Lorsque Julie tient à emporter son petit oiseau favori, Jean le décapite par bravade. Hors d’elle, elle se dresse en face de lui, le menace, le défie, l’incite à la tuer.
La tragédie se précipite : le comte rentre, Jean doit reprendre son rôle de valet, Julie, désormais sans volonté, obéit à une suggestion de Jean, prend le rasoir qu’il tient en main et sort en laissant entendre qu’elle vient de trouver le dénouement qui convenait…Durée : 1h40
Dates des intégrales : Mademoiselle Julie et Créanciers
Les samedis 3 mars,10 mars, 17 mars et 24 mars 2012, à 17h30
Les dimanches 4 mars, 11 mars, 18 mars et 25 mars 2012, à 16h
Tarifs : 44 euros (plein tarif), 34 euros (retraités), 24 euros (moins de 26 ans, étudiants, demandeurs d’emploi, bénéficiaires de la CMU, professionnels du spectacle, personnes non-imposables)Pour l’achat des intégrales, veuillez vous rapprocher de la billetterie du TNP
Idée : acheter vos places avec le chéquier TNP ( 4 places pour 68 euros !)
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Distribution
Avec Christophe Maltot, Clara Simpson, Clémentine Verdier, Wladimir Yordanoff
Textes français Terje Sinding
Scénographie Renaud de Fontainieu
Accessoires Fanny Gamet
Costumes Thibaut Welchlin
Lumières Julia Grand
Son Laurent Dureux
Coiffures et maquillage Claire Cohen
Conseiller littéraire Gérald GaruttiProduction TNP — Villeurbanne
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Galerie photos
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Vidéo
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Téléchargements
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Revue de presse
Le Nouvel ObservateurDes monstres, les héros de Strindberg ? Bien sûr. Mais aussi des torches vivantes. Christian Schiaretti frappe un grand coup en montant ce diptyque Mademoiselle Julie et Créanciers. Deux trios mortels. Deux fois une heure quarante, soit un éclair. Ici, une nuit de Saint-Jean foudroyante entre une jeune aristocrate et son valet Jean. Là, le terme d’une semaine de traquenard tendu par un ex-mari à son rival. Aimer, ou haïr, c’est dévorer l’autre et lui présenter l’addition. On est fasciné par les pulsions des personnages et aussi par leur souffrance. Dans la nouvelle traduction de Terje Sinding, chaque mot touche sa cible. D’une pièce l’autre, Wladimir Yordanoff et Clara Simpson épatent, matois et tranchants. En Mademoiselle Julie, la jeune Clémentine Verdier bouleverse, papillon mortifère grandi dans un cocon empoisonné, pris à son défi de liberté. Odile Quirot
Le Figaro MagazineQuatre acteurs magnifiques : Wladimir Yordanoff, image triomphante de la force, de la lucidité froide ; Clara Simpson, lumineuse révélation, d’une étonnante ambiguïté ; Clémentine Verdier, aiguë, aiguisée, altière ; Christophe Maltot enfin, superbement pitoyable. Deux spectacles exigeants et remarquables. Philippe Tesson