Intégrales Électre et Antigone

de Jean-Pierre Siméon / règle du jeu Christian Schiaretti

  • Spectacle TNP

Du au , 19h

Petit théâtre, salle Jean-Bouise

2h45 entracte compris

  • Adapté aux scolaires
  • À propos

    En une soirée, Électre suivi de Antigone, deux variations à partir de Sophocle

    Électre
    Si le fil de l’intrigue proposé par la pièce de Sophocle est respecté, l’auteur s’autorise condensations, expansions, retraits et ajouts. Ici le rythme, à vif, a commandé la logique de son travail. Électre ? Un crescendo de tensions antagonistes : espoir et attente exaspérés, entêtement contre renoncement, haines réciproques. En savoir plus

    Antigone
    Antigone, de siècle en siècle, a constamment sollicité l’imaginaire des écrivains et conséquemment l’imaginaire collectif. Sans doute parce que sa valeur est fondamentalement positive et que sa magnifique insoumission aux lois abstraites, motivée par la loi du cœur, venge chacun d’entre nous de ses renoncements devant les mille formes du pouvoir politique, social ou religieux. En savoir plus

    Ces spectacles peuvent aussi être vus séparément :
    Électre, du mardi 4 au samedi 15 octobre 2016
    Antigone, du samedi 8 au dimanche 16 octobre 2016 et du jeudi 16 au dimanche 19 mars 2017

  • Biographies

    Jean-Pierre Siméon, poète, dramaturge, critique et professeur agrégé de Lettres modernes, participe aux comités de rédaction de plusieurs revues. Il a initié et dirigé avec Jean-Marie Barnaud la collection « Grand fonds » de Cheyne Éditeur – qui publie depuis trente ans tous ses recueils de poésie. En 1986, il crée la Semaine de la Poésie à Clermont-Ferrand ; il est également directeur du Printemps des Poètes. Son œuvre lui a valu le prix Théophile Briant en 1978, le prix Maurice Scève en 1981, le prix Antonin Artaud en 1984, le prix Guillaume Apollinaire en 1994, le grand prix du Mont Saint-Michel pour l’ensemble de son œuvre en 1998 et le prix Max Jacob en 2006. Il est invité par Christian Schiaretti à travailler avec les comédiens de la Comédie de Reims de 1996 à 2001. Au titre de «poète associé », il fonde avec Christian Schiaretti Les Langagières, manifestation autour de la langue et son usage. Depuis 2003, ils poursuivent leur collaboration au TNP.

    Christian Schiaretti dirige la Comédie de Reims de 1991 à 2002. Il est directeur du TNP depuis janvier 2002 où il a présenté Mère Courage et ses enfants et L’Opéra de quat’sous de Bertolt Brecht, Père, Mademoiselle Julie et Créanciers de August Strindberg, L’Annonce faite à Marie de Paul Claudel, 7 Farces et Comédies de Molière, Philoctète de Jean- Pierre Siméon, trois pièces du Siècle d’or : Don Quichotte, Don Juan, La Célestine, les cinq premières pièces du Graal Théâtre de Florence Delay et Jacques Roubaud, Mai, juin, juillet de Denis Guénoun (présenté au Festival d’Avignon 2014), Le Roi Lear de William Shakespeare, Électre de Jean- Pierre Siméon, Bettencourt Boulevard ou une histoire de France de Michel Vinaver, Ubu roi (ou presque) de Alfred Jarry. Ses spectacles, Coriolan de William Shakespeare, 2006, Par-dessus bord de Michel Vinaver, 2008, et Une Saison au Congo de Aimé Césaire, 2013, ont reçu de nombreux prix. Pour l’inauguration du nouveau Grand théâtre, il crée Ruy Blas de Victor Hugo, le 11 novembre 2011. Très attaché à un théâtre du répertoire

  • Interview vidéo